Essonne : des obsèques reportées pour une tombe pas assez profonde
Le 10 novembre dernier à Corbeil-Essonnes, un homme de 83 n'a pu être inhumé en raison d'une tombe qui n'avait pas été suffisamment creusée. Les obsèques ont été reportées en conséquence, et la fille du défunt de demander désormais réparation.
Le mercredi 10 novembre dernier à Corbeil-Essonnes (Essonne), et une semaine après son décès, Jean-Pierre Mocaër devait être inhumé au cimetière de l’Ermitage. Les proches de cet homme de 83 ans étaient présents pour cette ultime salutation. Mais, comme le rapporte Le Parisien (article complet réservé aux abonnés), c’est sur place qu’il s’est avéré que cet enterrement n’allait pas pouvoir avoir lieu. Le cercueil n’était ainsi visiblement pas encore sorti du corbillard que le personnel funéraire a appris que la tombe n’était pas suffisamment profonde.
Tombe pas bien creusée, puis inaccessible en corbillard : enterrement cauchemar
À la famille de l’octogénaire, on a indiqué que le « trou n’était pas creusé correctement » en raison d’« un éboulement ». Une dernière information qui, par la suite, a été démentie au téléphone à ces mêmes proches. Entreposé dans un caveau provisoire, le cercueil devait finalement pouvoir trouver sa place définitive le 12 novembre. Mais si la tombe pouvait cette fois-ci l’accueillir, il s’est passé qu’en raison de deux enterrement simultanés, le corbillard ne pouvait arriver à destination. Le cercueil a donc fait le chemin restant soulevé par les porteurs. Nadine, fille du défunt, était excédée : « Je leur ai dit : ‘Allez-y, continuez à balancer le cercueil, mon père va être ravi, c’est un ancien marin !' »
Une demande de réparation
Nadine, qui a payé les obsèques à hauteur de 5 000 euros, demande désormais réparation pour tout le préjudice subi. La société funéraire lui a proposé de lui rembourser la moitié de la facture, soient 2 500 euros. Reste à savoir si Nadine considèrera cette offre comme la meilleure qu’on puisse lui faire.