Espérance de vie : l’optimisme permettrait aux femmes de vivre plus longtemps
Selon une nouvelle étude, être optimiste permettrait de prolonger l’espérance de vie de plus de quatre ans.
Envie de vivre plus longtemps, sachez que l’optimisme est une bonne option. Selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de de la Harvard TH Chan School of Public Health et publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society, des niveaux d’optimismes plus élevés seraient associés à une durée de vie plus longue chez les femmes, voire à une espérance de vie dépassant les 90 ans.
Hayami Koga, titulaire d’un doctorat et auteur principal de l’étude, souligne ainsi : « Bien que l’optimisme lui-même puisse être affecté par des facteurs structurels sociaux, telles que la race et l’ethnicité, nos recherches suggèrent que les avantages de l’optimisme peuvent s’appliquer à divers groupes ».
Être optimiste pour vivre plus longtemps
Dans les détails, l’auteur principal explique que les « résultats suggèrent qu’il est utile de se concentrer sur des facteurs psychologiques positifs, comme l’optimisme, en tant que nouvelles façons possibles de promouvoir la longévité et le vieillissement en bonne santé dans divers groupes ».
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi des femmes de tous les groupes raciaux et ethniques des États-Unis. Au total, 159 255 participantes ont été suivies pendant 26 ans, âgées entre 50 et 79 ans. Ces données ont ainsi permis de constater que 25 % des femmes les plus optimistes sont susceptibles d’avoir une espérance de vie 5,4 % plus longue, mais aussi une probabilité 10 % plus élevée de vivre au-delà de 90 ans, par rapport aux 25 % des moins optimistes.
Les chercheurs ont aussi constaté qu’« aucune interaction entre l’optimisme et les catégories de race et d’ethnicité » et que « ces tendances se sont vérifiées après avoir pris en compte la démographie, les maladies chroniques et la dépression ». Pour finir, ils soulignent que les facteurs liés au mode de vie (activité régulière, alimentation saine…) représentent moins d’un quart de l’association optimisme-durée de vie. Cela indique ainsi que d’autres facteurs peuvent entrer en jeu.
En conclusion, Hayami Koga déclare : « Nous avons tendance à nous concentrer sur les facteurs de risque négatifs qui affectent notre santé. Il est également important de penser aux ressources positives, telles que l’optimisme, qui peuvent être bénéfiques pour notre santé, surtout si nous constatons que ces avantages sont visibles dans tous les groupes raciaux et ethniques ».