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Espagne : un Brésilien jugé pour avoir tué son oncle, sa tante, leurs deux enfants et découpé les premiers corps

International > Justice > Espagne
Par Gael Brulin,  publié le 25 octobre 2018 à 10h40.

Le procès d'un Brésilien d'une vingtaine d'années vient de s'ouvrir en Espagne. Un homme accusé d'avoir tué son oncle, sa tante et leurs deux enfants et d'avoir découpé les corps des deux adultes en août 2016.

Mercredi s’est ouvert à Guadalajara (centre de l’Espagne) le procès de Patrick N., accusé d’avoir, en août 2016, tué son oncle, sa tante et leurs deux enfants avant de découper les premiers corps. C’est le 17 de ce mois-là qu’il avait avoué le quadruple meurtre survenu dans la ville de Pioz avoisinante de Guadalajara.

Les résultats des investigations, rapportés par Ouest-France, attestent que l’homme, alors âgé de 19 ans, s’était rendu au domicile de ses proches muni d’un couteau, de sacs en plastique et d’un ruban adhésif. Son macabre plan était manifestement déjà tracé dans sa tête. Il est au passage décrit par les enquêteurs comme étant “manipulateur”, “égocentrique” et “sans empathie”.

Il tue quatre membres de sa famille et envoie les photos des corps à un ami

Dans un premier temps, il s’en est pris à sa tante de 39 ans qu’il a égorgée jusqu’à la mort. Puis ce sont les enfants de la première victime, âgés pour leur part d’à peine un an et 3 ans, qui vont à leur tour être tués. Patrick N. a attendu le retour de son oncle de 40 ans pour lui faire subir le même sort que sa famille.

Les corps des deux adultes ont ensuite été découpés en morceaux puis placés dans des sacs en plastique. L’homme a pris des clichés des corps qu’il a envoyés à un ami a Brésil. Après quoi, il aurait pris soin de laver toute trace du massacre avant de repartir chez lui en prenant le bus.

“Une irrépressible envie d’assassiner”

Ce n’est qu’un mois plus tard, sur signalement d’une personne en charge du nettoyage de la voirie, que les cadavres ont été découverts. Patrick N. avait pour sa part fui vers le Brésil, mais sa famille restante va le convaincre de se rendre aux autorités en lui assurant qu’il lui valait mieux d’être emprisonné en Espagne plutôt qu’au Brésil.

Il avait déclaré aux policiers être animé d’une “irrépressible envie d’assassiner”. Le parquet a requis à son encontre la peine maximale, soit un minimum de 25 ans de prison. Son ami Marvin H. est quant à lui visé au Brésil par une accusation de complicité d’assassinat.

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