Doubs : poursuivi pour “dénonciation calomnieuse”, il mettait en cause des policiers sur Twitter
Après une plainte déposée par une policière le 2 mai dernier, un quadragénaire est désormais poursuivi pour "dénonciation calomnieuse". Il s'en serait ainsi vivement pris à plusieurs représentants des forces de l'ordre sur le réseau social Twitter.
Dans cette histoire, qui se passe dans le Doubs, un père de famille d’une quarantaine d’années n’avait visiblement pas accepté une décision de justice lui étant défavorable, car lui retirant la garde de sa fille. Estimant avoir été victime d’une injustice, il s’en serait alors pris aux autorités dans des messages publiés sur le réseau social Twitter. Nos confrères de L’Est Républicain soulignent qu’une policière en particulier était ciblée dans ces mises en cause.
Il cible des policiers sur Twitter et poursuit malgré l’intervention des autorités
La police fait savoir que suite à ces critiques, des coups de téléphone ont été donnés pour tenter d’apaiser la situation. Il a aussi été question d’indiquer au quadragénaire qu’il ne pouvait continuer à remettre en cause de la sorte le travail des représentants de l’ordre sans lourdes conséquences. Malgré tout, cet homme n’a pas cessé ses agissements, en appelant de plus le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et l’IGPN (inspection générale de la police nationale, ou “police des polices”) à intervenir dans ce dossier.
Une plainte déposée le 2 mai dernier
Le 2 mai passé, la policière visée a déposé plainte. Les informations de la police nationale font état d’autres fonctionnaires ayant décidé de solliciter la justice pour des faits semblables : “L’enquête a été confiée à la cellule de déontologie et de discipline de la direction. Les investigations menées sur le compte Twitter de l’intéressé permettaient d’identifier six autres victimes, dont cinq déposaient également plainte pour des faits similaires, commis entre le 29 juin 2021 et le 20 mai 2022”. Placé en garde à vue, le quadragénaire a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, disant “en vouloir aux institutions”. Poursuivi pour “dénonciation calomnieuse” et placé sous contrôle judiciaire, il a pour interdiction d’entrer en contact avec les plaignants jusqu’à son audience, prévue pour septembre prochain devant le tribunal correctionnel.
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