Doubs : 5 mois ferme pour l’agression d’un homme qui pensait se rendre à un rendez-vous galant
Le 30 décembre dernier, le tribunal correctionnel de Besançon, dans le Doubs, a condamné deux hommes à cinq mois de prison ferme pour en avoir agressé un autre. La victime pensait alors se rendre à un rendez-vous galant.
Les faits remontent au jeudi 3 décembre dernier. Après une visite sur un site de rencontres, un homme avait pris rendez-vous avec un contact pour ce jour. Il avait ainsi été convenu que cette rencontre physique se fasse à la mi-journée dans un logement de Besançon (Doubs). Mais en arrivant dans la cour de l’immeuble, l’homme avait été victime d’une agression par deux individus, qui l’avaient frappé et volé. La victime avait tenté de prendre la fuite, avant d’être rattrapée et mise au sol. Ses agresseurs avaient alors continué à lui faire les poches, relate L’Est Républicain.
Frappé et volé en se rendant à un rendez-vous : pas d’aveux
Les secours avaient pris en charge la victime en état de choc. La seconde partie de la scène ayant impliqué des témoins, un agresseur présumé a pu être identifié et interpellé. L’individu a ensuite donné l’identité de son complice, lequel a été appréhendé quelques heures plus tard au palais de justice alors qu’il devait comparaître dans un procès pénal. Le mercredi 30 décembre dernier, les deux suspects ont étés jugés devant le tribunal correctionnel de Besançon pour “vol avec violence en réunion”. Des prévenus âgés de 20 et 21 ans qui n’ont pas reconnu les faits ni renseigné sur les circonstances de la rencontre. Autrement dit, on ignore s’ils étaient à l’origine du rendez-vous.
Des malfaiteurs qui feraient sentir leur victime coupable
Une source proche de l’affaire évoque la possibilité que les malfaiteurs aient effectivement donné ce fameux rendez-vous galant, en s’appuyant sur le sentiment de culpabilité de leur victime : “Il n’est pas impossible que leur mode opératoire repose sur le fait que les victimes n’osent pas porter plainte après l’agression car elles ressentent de la honte à l’idée d’avoir fréquenté un site de rencontres”. Les deux prévenus ont été condamnés à dix mois de prison dont la moitié avec sursis probatoire.