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Des associations catholiques partent en guerre contre le site Gleeden

Actualité
Par Vincent Spartien,  publié le 19 février 2015 à 6h21, modifié le 19 février 2015 à 8h08.

Réputé pour favoriser les rencontres extra-conjugales, le site Gleeden est dans le collimateur d'associations catholiques.

Fidèles à leurs valeurs, des associations catholiques assignent au tribunal le site Gleeden, réputé pour être un site vantant les infidélités entre couples mariés. Pourtant présentes depuis plus de cinq ans, les publicités de ce site ont provoqué l’ire des associations familiales catholiques (AFC) qui reprochent au site de rencontre de violer le Code civil et demandent ainsi à la justice du tribunal de grande instance de trancher.

Pour ces associations, Gleeden fait “la promotion publique de la duplicité, du mensonge et de la violation de la loi” explique l’avocat Henri de Beauregard qui rajoute que « derrière l’infidélité, il y a des enfants, des familles brisées, des drames familiaux ».

Gleeden en colère après le retrait de plusieurs publicités

L’infidélité n’étant plus considérée comme une faute pénale depuis 1975, les associations catholiques se reposent sur le respect du Code civil qui rappelle que les “époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance”. Une pétition recueillant plus de 20.000 signatures a circulé pour demander le retrait de “ces publicités scandaleuses “. Certaines villes comme Versailles, Rambouillet ou Poissy dans les Yvelines ont ainsi retiré des bus, les affiches de Gleeden, lequel de son côté crie à la censure :

“On ne comprend pas ces réactions exagérées, d’autant que nous communiquons depuis cinq ans. La campagne comportait un message très neutre et n’avait rien de choquant”, répond Solène Paillet, porte-parole du site.

Des maires s’attaquent aussi à Gleeden

Outre les associations, le site de rencontre se heurte également à des maires qui font retirer les affiches “au nom de la morale”, comme l’affirme le maire de Rambouillet. Un sentiment partagé par la municipalité de Versailles qui affirme de son côté que  “ces publicités posaient un certain nombre de problèmes à une partie de la population, notamment des catholiques pratiquants les plus attachés aux valeurs familiales”.

Le Récap
  • Gleeden en colère après le retrait de plusieurs publicités
  • Des maires s’attaquent aussi à Gleeden
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