Covid 19 : Une étude confirme que le premier confinement a déclenché une importante hausse des états dépressifs
Une enquête de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) pointe une augmentation des états dépressifs des Français suite au premier confinement.
Les jeune et les femmes semblent être ceux ayant été le plus touchés par l’épidémie de Coronavirus et le confinement qui en a suivi. Ainsi, le confinement du printemps 2020 a vu une hausse des syndromes dépressifs, surtout chez les 15-24 ans, indique l’étude de la Drees. En effet, une personne sur sept présentait un syndrome dépressif à la sortie du premier confinement comme l’indique l’organisme : “En mai 2020, 13,5 % des personnes âgées de 15 ans ou plus vivant en France déclarent des symptômes évocateurs d’un état dépressif, contre 10,9 % en 2019″. L’augmentation des dépressions est plus forte chez les 15-24 ans (22,0 % en mai 2020, contre 10,1 % en 2019) et chez les femmes (15,8 % en 2020, contre 12,5 % en 2019).
Une perte d’intérêt à faire des choses
Parmi les pathologies, l’enquête fait ressortir une perte d’intérêt à faire des choses, une humeur dépressive, des problèmes de sommeil et des difficultés de concentration. Des difficultés augmentées par une situation financière difficile, par le fait d’avoir été touché par le Covid ou encore par la configuration du logement (pas d’extérieur, appartement sombre, petit,…). “Les parents seuls avec leur(s) enfant(s) étaient 14 % à présenter un syndrome dépressif en 2019 (soit trois points de plus que la moyenne), contre 21 % en 2020 (soit 7,5 points de plus que la moyenne”. Enfin, la violence a augmenté de 9 % en 2020 par rapport à 2019. Notez également qu’un peu plus d’un parent sur cinq interrogé sur des difficultés de sommeil d’un de ses enfants (de 3 à 17 ans) déclare qu’elles sont apparues ou ont augmenté depuis le début du confinement.