Covid-19 : l’OMS estime que la pandémie a fait entre 13 et 17 millions de morts dans le monde
Selon l’OMS, la pandémie de Covid-19 aurait causé entre 13 et 17 millions de morts à la fin de l’année 2021.
L’Organisation mondiale de la Santé vient d’établir un nouveau bilan concernant l’épidémie de Covid-19. Alors que les pays membres compilent environ 6 millions de personnes décédées à cause de ce virus, l’OMS estime de son côté qu’entre 13 et 17 millions de personnes seraient mortes d’une infection au coronavirus à la fin de l’année 2021.
Les dernières estimations de l’OMS
Le 5 mai 2022, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est venue partager de nouvelles données concernant l’épidémie de Covid-19. L’autorité sanitaire estime ainsi qu’entre 13 et 17 millions d’enfants et d’adultes seraient morts d’une infection au SARS-CoV-2 à la fin de l’année 2021. Cette estimation se veut beaucoup plus élevée que les chiffres des pays membres de l’OMS, recensant 6 millions de décès à cause du virus de la Covid-19.
Par le biais d’un communiqué, l’OMS précise : « De nouvelles estimations de l’OMS montrent que le nombre total de décès associés directement ou indirectement à la pandémie de Covid-19 (décrits comme une “surmortalité”) entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 était d’environ 14,9 millions (fourchette de 13,3 millions à 16,6 millions) ».
Dans les détails, l’autorité sanitaire souligne que 84 % des décès proviennent de pays d’Asie du Sud-Est, d’Europe et des Amériques. Plus précisément, 68 % des décès excédentaires dans le monde ont été enregistrés dans seulement 10 pays. 81 % des 14,9 millions de décès proviennent de pays à revenu intermédiaires. Pour finir, nous apprenons que les décès sont plus fréquents chez les hommds que chez les femmes, 57 % contre 43 %, ainsi que chez les personnes âgées.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a déclaré : « Ces données, qui donnent à réfléchir, soulignent non seulement l’impact de la pandémie, mais aussi la nécessité pour tous les pays d’investir dans des systèmes de santé plus résilients qui peuvent soutenir les services de santé, essentiels pendant les crises, y compris des systèmes d’information sanitaire plus solides ».