Côtes-d’Armor : signalé disparu par son patron, un employé n’avait juste pas envie d’aller travailler
Vendredi dans les Côtes-d'Armor, le patron d'une société a signalé la disparition de l'un de ses employés aux gendarmes, avant que ces derniers ne découvrent que l'homme recherché ne se sentait simplement pas d'envie de partir au travail.
Samedi matin, la gendarmerie des Côtes-d’Armor a rapporté les faits sur sa page Facebok, en indiquant que le Centre d’Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie (CORG) a connu la veille ce qui s’est apparenté, à leurs yeux, à un « gag ».
Nous sommes donc vendredi, dans la soirée. Le chef d’une entreprise située dans la commune de Broons s’inquiète de n’avoir pas vu, de toute la journée, l’un de ses employés répondre présent à son travail. Si nos confrères de France Bleu Armorique et France Bleu Breizh Izel ne précisent pas si ce patron a passé plusieurs appels, en particulier chez le principal intéressé, afin de connaître le pourquoi de cette absence, c’est la gendarmerie qu’il a contacté, aux alentours de 19h00, pour signaler la disparition de son employé.
Inquiet de n’avoir vu son employé de la journée, un patron alerte la gendarmerie
Une patrouille de la gendarmerie est alors envoyée au domicile de la personne que le chef d’entreprise estimait disparue. Sur place, le CORG a connu quelques difficultés de communication, et d’avoir réagi en conséquence : « L’individu ne répondant pas aux appels, les sapeurs pompiers sont à leur tour engagés ».
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Une singulière « interprétation du code du travail »
Les autorités en ont alors eu le cœur net sur cette affaire : « Au moment d’enfoncer la porte, l’intéressé ouvre sa fenêtre et déclare qu’il ne souhaite pas travailler aujourd’hui ». Les gendarmes des Côtes-d’Armor concluent leur publication en se posant la question de la suite des évènements : « Une interprétation du code du travail qui doit laisser son employeur interrogatif ! »
Car cet homme, on l’imagine, a dû ou va devoir réexpliquer, cette fois-ci auprès de son employeur, la raison de sa non-présence dans les locaux de son travail. Son patron se montrera-t-il conciliant ou bien, ne serait-ce que pour avoir sollicité les gendarmes pour une fausse disparition, décidera-t-il de le sanctionner plus ou moins lourdement ?