Côte-d’Or : 15 ans de réclusion criminelle pour avoir violé son bébé de 7 mois
Vendredi soir, la cour d'assises de la Côte-d'Or a condamné un homme de 40 ans à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir violé son bébé alors âgé de 7 mois. L'avocate du prévenu a fait connaître son intention de faire appel.
Vendredi soir, rapporte Ouest-France, un homme de 40 ans a été condamné par la cour d’assises de la Côte-d’Or à 15 ans de réclusion criminelle. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable d’avoir, en 2015 et alors qu’il était âgé de 36 ans, violé son bébé de sept mois. L’homme était plus précisément poursuivi pour “viol”, “atteintes sexuelles” et “violences” sur la personne de sa fillette. En décembre 2015, les parents du bébé l’avaient conduit à l’hôpital après la découverte de traces de sang dans sa couche. C’est là qu’avaient été observées des lésions sur le corps de l’enfant.
Un bébé de 7 mois présentait des lésions, des bleus et des fractures
La représentante du ministère public a indiqué que ces lésions traduisaient une “pénétration au niveau de l’anus”, en rappelant aussi la présence de bleus sur l’ensemble du corps du nourrisson et des fractures plus anciennes. L’avocat générale a mentionné des examens médicaux “sans appel sur l’existence de maltraitances” ainsi que des faits “répétés”. Et, s’adressant à l’accusé, d’avoir estimé “regrettable à l’issue de ces quatre ans, de ces quatre jours, que vous n’ayez pas fini par reconnaître” les faits.
“Il a été coupable avant d’être jugé”
Placé en détention provisoire pendant un an et demi, le mis en cause n’a effectivement eu de cesse de clamer son innocence. L’avocate de la défense a de son côté déclaré que “dans ce dossier, il y a de gros doutes, il n’y a pas assez d’éléments”, et que “les experts ne sont pas d’accord entre eux” sur l’origine et la datation des lésions. La magistrate a ajouté qu’“il n’y a de l’ADN nulle part” ni “aucune photo à caractère pédopornographique” sur le portable du prévenu. “On ne l’entend pas parce qu’on ne veut pas l’entendre : il a été coupable avant d’être jugé”, a conclu l’avocate qui a fait savoir son intention de faire appel de la décision rendue. On notera enfin que la mère de l’enfant a quant à elle écopé d’une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis pour “non-dénonciation”.