“C’est du salariat déguisé” : Alexis Corbière à propos des bénévoles lors des JO de Paris 2024

Paris 2024 Capture https://www.paris.fr/
A moins d'un an des Jeux olympiques d'été de 2024 qui débuteront du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août 2024, 45.000 bénévoles travailleront sur cet évènement.
Un grand événement qui va brasser des milliards d’euros (Alexis Corbière)
45.000 bénévoles travailleront pour les JO de Paris 2024 et pour beaucoup, au regard des recettes espérée pour cet évènement sportif, cela est amplement exagéré. Ce matin sur Europe 1, Alexis Corbière (LFI) qualifie cette situation de “salariat déguisé”.
Les 45.000 bénévoles doivent êtres requalifiés comme salariés et rémunérés
Sur E1, Alexis Corbière a fait cette demande : “Il faut requalifiés ces 45.000 bénévoles comme salariés et les rémunérer’. Il y a quelques mois, il écrivait déjà à ce sujet sur X (Twitter) : “45.000 jeunes bénévoles pour les prochains Jeux Olympiques à Paris. L’argent sera pourtant bien là : près de 9 milliards d’euros de recettes attendues. C’est un détournement de l’esprit de bénévolat. N’y aurait-il pas, en vérité, un travail dissimulé ?“…
Près de 9 milliards d’euros de recettes attendues
“Le bénévolat est indispensable au mouvement sportif. Mais le bénévolat des gens qui prennent sur leur temps pour des petits clubs, des petites associations, c’est une chose, mais un grand événement qui va brasser des milliards d’euros, je trouve ça un peu piquant“, indique Alexis Corbière.
Alors que cet événement sportif doit être un rassemblement positif, les critiques fusent avec des tarifs d’accès trop élevés, des chantiers pointés du doigt et la question des la question des bénévoles qui seront amenés à travailler entre 8 et 10 heures par jour, 6 jours sur 7.
“Pour moi, c’est du salariat déguisé“, lance Alexis Corbière. “Je ne ne suis pas d’accord. Quand il y a de tels investissements que vous avez des grandes marques de boissons gazeuses qui vont faire des profits, des grands équipementiers sportifs qui vont faire encore plus de profits, il n’est pas normal que tous les gens qui vont travailler rudement pendant 15 jours ne soient pas du tout rémunérés ! Quand on fait travailler les gens, on les rémunère“, a rajouté une dernière fois le Député.