Des catastrophes naturelles plus meurtrières en 2015 qu’en 2014
Le réassureur allemand Munich Re publie une étude sur le coût financier des catastrophes naturelles pour le premier semestre 2015. Une étude assortie d'un bilan humain.
35 milliards de dollars, c’est le coût imputable aux catastrophes naturelles pour les 6 premiers mois de l’année 2015. C’est le réassureur allemand Munich Re qui fait état de cette somme dans une étude qu’il a publiée le 14 juillet.
Concernant le nombre de victimes, le séisme au Népal a contribué à en augmenter le nombre au regard de l’année 2014.
16.000 morts dues aux catastrophes naturelles entre janvier et juin
En 2014, dans les 6 premiers mois, 2.800 avaient succombé à des catastrophes naturelles. Cette année, “plus de 16.000 personnes sont décédées” dans les mêmes conditions. Un nombre qui trouve très largement son origine dans la série de séismes survenus au Népal fin avril, et dans la vague de canicule ayant frappé l’Inde et le Pakistan en lai dernier.
Le groupe Munich Re a tenu à rappeler que sur les 30 dernières années, la moyenne de ces pertes humaines, toujours pour les premiers semestres, atteint 27.000 morts.
35 milliards de dollars de coûts
D’un point de vue économique cette fois, le groupe bavarois avance le chiffre de 35 milliards de dollars, quand la moyenne s’établit à 64 milliards de dollars. Dans ce coût global, il faut retenir que 12 milliards sont à la charge des seuls assureurs (pour 15 milliards en moyenne). Ces derniers ont été tout particulièrement impactés par des tempêtes qui ont touché le Canada et le Nord-Est des Etats-Unis lors du dernier hiver. Des conditions extrêmes qui représentent 2,4 milliards de dollars pour 1,8 milliard de pertes assurées.
Concernant le continent européen, c’est la tempête Nicklas qui, avec ses pointes de vent à 200 km/h et ces plusieurs pays traversés, a provoqué pour 1,4 milliards de dollars de dégâts. Dans son communiqué, Munic Re précise : “Les catastrophes naturelles au premier semestre nous montrent une fois encore que la vulnérabilité face au catastrophes doit encore être réduite, particulièrement dans les pays émergents et en développement”, peut-on lire sous la plume de Torsten Jeworrek, membre du directoire du groupe.