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Cannabis thérapeutique : Il est “pertinent de l’autoriser” pour l’Agence française du médicament

Santé > Lot-et-Garonne > Nouvelle-Aquitaine > Agen
Par Jérôme,  publié le 14 décembre 2018 à 13h40.

Le cabinet d'experts de l'ANSM relance ainsi le débat français, précisant que cet usage concerne certains cas précis.

Il ne s’agit que d’un avis, mais il permet de relancer le débat en France alors que d’autres pays européens ont déjà franchi le cap.

Ainsi, le comité d’experts mis en place par l’Agence française de sécurité du médicament (ANSM) juge “pertinent d’autoriser l’usage du cannabis à visée thérapeutique”, pour certains patients et dans des cas précis.

Le souhait d’un registre national

L’avis publié jeudi précise les situations retenues pour cet “usage de cannabis à des fins médicales” :

  • les douleurs réfractaires aux thérapies (médicamenteuses ou non) accessibles,
  • certaines formes d’épilepsie sévères et pharmacorésistantes,
  • dans le cadre des soins de support en oncologie,
  • les situations palliatives,
  • dans la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques.

Le Comité Scientifique Spécialisé Temporaire (CSST) exprime le souhait qu’un suivi des patients traités soit instauré sous forme de registre national, afin d’assurer une évaluation du bénéfice/risque. Autres souhaits : une évaluation des effets indésirables régulièrement réalisée par les réseaux de pharmacovigilance et d’addictovigilance, ainsi qu’une promotion de la recherche.

Et le joint ? C’est non

En revanche, risques liés au cancer obligent, le CSST exclut “la voie d’administration fumée”. Cet avis représente une première étape à fin de légalisation, l’Agence indiquant que la mise sur le marché de substances médicales n’est pas pour tout de suite.

La prochaine de ces étapes va consister à préparer les modalités de mise en oeuvre (loi ou décret), les voies d’administration possibles (sprays, gélules, gouttes, suppositoires…), ainsi que les voies d’obtention des produits (prescription, pharmacies…) et un potentiel remboursement par l’Assurance maladie.

Le Récap
  • Le souhait d’un registre national
  • Et le joint ? C’est non
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