Brest : travaillant avec son épouse, il avoue l’avoir frappée deux jours de suite
Jeudi, le tribunal correctionnel de Brest a condamné un homme d'une quarantaine d'années à trois mois de prison avec sursis pour avoir brutalisé son épouse deux jours de suite. Le prévenu a reconnu les faits avec difficultés.
Les faits ont été jugés jeudi par le tribunal correctionnel de Brest (Finistère). Un homme d’une quarantaine d’années était poursuivi pour des violences assénées à son épouse, artisane tout comme lui. Le mis en cause aurait commencé par donner un coup de pied dans le cheville gauche de sa compagne le mardi 1er décembre dernier, sur le parking de l’une de leurs deux enseignes. Le lendemain, rapporte Le Télégramme, le quadragénaire aurait récidivé à la suite d’une dispute. Il aurait alors plaqué sa femme contre un mur avant de lui donner un coup de genou dans une cuisse.
Un artisan frappe son épouse et associée : deux jours d’arrêt de travail
Alors arrivées, les vendeuses ont pu constater que l’artisane, qui prenait le chemin inverse, avait le t-shirt déchiré. Examinée, la victime s’est vu prescrire deux jours d’arrêt de travail pour une abrasion au sternum et des ecchymoses à une paupière, aux bras droit et gauche et à la jambe gauche. À l’énoncé des faits, le prévenu a déclaré que le récit lui semblait “un peu exagéré”. Concernant l’agression sur le parking, il parle d’une non intentionnalité de sa part : “Je l’ai peut-être fait, sans le faire exprès. Si elle reste devant moi…” Quant aux actes du lendemain, il les a en partie reconnus : “Je l’ai poussée. Les coups ? C’est possible…”
Il reconnaît que l’alcool “n’est pas la solution”
Le quadragénaire a reconnu être en proie à des problèmes d’alcool “depuis un an environ”, avec pour origine des “difficultés conjugales”. De son propre aveu, “ce n’est pas la solution. Mais je suis suivi. J’ai honte, je regrette pour mon ex-femme, nos enfants, l’image de mon métier…” Pour le ministère public, l’accusé “minimise un peu” les faits. À son encontre ont été requis quatre mois avec sursis probatoire, une obligation de soins et, à l’inverse, une interdiction de paraître au domicile de la victime. A priori, chacun des époux devrait prendre une boutique différente pour éviter de nouveaux contacts. Celui qui, jusqu’ici, n’était connu de la justice que pour une conduite sous état alcoolique en 2018 a, au final, été condamné à trois mois de prison avec sursis.