Besançon : une femme de 34 ans tuée en pleine rue
Mardi, une femme de 34 ans a été tuée en pleine rue à Besançon. Cette mère de famille d'origine afghane craignait pour sa vie après avoir été violentée par son mari, qu'elle avait fini par quitter.
Mardi à la mi-journée à Besançon, une femme de 34 ans a été tuée en pleine rue par arme blanche alors qu’elle revenait des courses. Cette mère de famille d’origine afghane présentait “une plaie légère à gauche du cou et une plus importante au niveau droit, qui a sectionné la carotide”, a déclaré le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux.
L’auteur des coups, rapporte LCI, a ensuite pris la fuite. Une enquête de flagrance a depuis été lancée et la piste de l’homicide désormais privilégiée, alors qu’aux dernières nouvelles, le suspect n’a pas encore été interpellé ni identifié. Les premières constatations effectuées montrent qu’“aucun des objets personnels de la victime n’a été volé” et que celle-ci a été tuée “vraisemblablement avec une arme contondante”.
Femme tuée à Besançon : son mari violent voulait la retrouver
La victime était accompagnée par l’association Solidarité Femmes Besançon. Auprès de L’Est Républicain, sa présidente Christine Perrot indique que cette femme arrivée en France il y a un an “s’était séparée de son mari à cause de violences et elle se cachait. Lui voulait la retrouver pour la tuer. C’était quelqu’un de très bien intégré, une femme adorable”.
Une victime qui s’était inscrite à des cours d’autodéfense
Se sachant en grand danger, cette mère de famille s’était inscrite à des cours d’autodéfense : “Elle avait peur et s’était inscrite à un atelier qui a lieu le week-end prochain”. Christine Perrot, dont la position l’a visiblement déjà amenée à être confrontée à ce genre de drames, n’en reste pas moins sensiblement marquée par cette nouvelle tragédie : “C’est l’horreur, comme à chaque fois. Je pense aussi à ses enfants, des gamins souriants, malins, sportifs, sympas comme tout…”