Besançon : interpellé pour violences conjugales et menaces de mort, il prend en exemple le meurtrier d’Alexia Daval
À Besançon, un père de famille d'une quarantaine d'années interpellé pour des violences conjugales et des menaces de mort a fait l'éloge du meurtrier d'Alexia Daval aux autorités. Il devrait passer entre les mains d'un psychiatre avant son jugement prévu pour septembre.
Les faits se sont produits mercredi en fin de soirée à Besançon, dans le Doubs. Il était vers 22h00 quand un homme âgé d’une quarantaine d’années s’est en violemment pris à son épouse qui envisageait de le quitter. Le mari a alors saisi la femme par le cou et tenté de l’étrangler.
Les cris alors émis par la victime ont alerté des voisins, rapporte Le Parisien. Cette présence aurait pu calmer les tensions, mais le père de famille est allé plus loin. Il a ainsi emmené son petit garçon de 6 ans à l’intérieur et menacé de le tuer avec deux couteaux.
Il tente d’étrangler sa compagne et menace leur enfant de mort
Les forces de l’ordre ont été appelées sur les lieux, et c’est en profitant d’un moment d’inattention de l’individu qu’elles sont parvenus à le neutraliser et à sauver le reste de la famille. L’enfant n’a pas été physiquement blessé.
Vendredi, le procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux a indiqué qu’en comptant cette affaire, six dossiers de violences conjugales ont été ouverts cette semaine. Dans ce cas précis, le suspect a fait l’éloge du meurtrier d’Alexia Daval « qui avait eu le courage, selon lui, de se libérer de sa compagne castratrice ».
L’homme devrait faire l’objet d’une expertise psychiatrique
Le procureur de la République estime « choquant » le fait que le meurtrier d’Alexia Daval, qui a reconnu les faits le 18 juin dernier, « puisse être brandi comme une icône ». Le quadragénaire a été placé en garde à vue et il était prévu qu’il soit ensuite déféré puis placé en détention provisoire à la demande du parquet de Besançon.
Il devrait également être soumis à une expertise psychiatrique avant la tenue de son procès prévu pour le mois de septembre prochain.