Après l’attentat de Bruxelles le ministre de la Justice démissionne : « C’est une faute individuelle, monumentale et inacceptable »
Avec franchise et malgré la gravité de l'attentat, Vincent Van Quickenborne, a reconnu son erreur sans chercher à se défausser.
Il parle d’une ‘erreur inacceptable’ de sa part. Ministre de la justice Belge, Vincent Van Quickenborne a donc présenté sa démission après ‘son erreur’ (selon ses propos) qui a donné lieu à l’attentat de Bruxelles qui a fait deux morts.
Je démissionne après « une faute individuelle, monumentale et inacceptable »
C’est à l’occasion d’une conférence de presse que le ministre a expliqué avoir appris que la Tunisie avait réclamé le 15 août 2022 l’extradition de l’auteur de l’attaque, Abdesalem L. (un Tunisien radicalisé en séjour irrégulier), une demande qui n’a pas été traitée.
Je tiens sincèrement à m’excuser au nom de la justice auprès des victimes et de leurs proches
Vincent Van Quickenborne : « Je tiens sincèrement à m’excuser au nom de la justice auprès des victimes et de leurs proches. Je tiens aussi à m’excuser au nom de la justice au peuple suédois et à nos concitoyens belges », a-t-il expliqué.
Je ne cherche absolument aucun prétexte, je ne cherche aucune excuse (l’ex- ministre de la justice Belge)
« En tant que ministre de la justice, je ne peux, en aucun cas, m’immiscer dans le travail d’un magistrat. Et bien qu’ici il s’agisse d’un magistrat indépendant, je tiens malgré tout à assumer la responsabilité de cette erreur inacceptable. Je ne cherche absolument aucun prétexte, je ne cherche aucune excuse. C’est une faute individuelle, monumentale et inacceptable« , a conclu Vincent Van Quickenborne.
Des investigations poussées jusqu’à Nantes
En France, jeudi, un proche du terroriste a été interpellé à Nantes selon les informations de Ouest-France. Les investigations après l’attentat de Bruxelles ont mené les enquêteurs dans le chef-lieu du département de la Loire-Atlantique.
- Je démissionne après « une faute individuelle, monumentale et inacceptable »
- Je tiens sincèrement à m’excuser au nom de la justice auprès des victimes et de leurs proches
- Je ne cherche absolument aucun prétexte, je ne cherche aucune excuse (l’ex- ministre de la justice Belge)
- Des investigations poussées jusqu’à Nantes