Angers : quatre mois avec sursis pour avoir reconnu une paternité à tort
Lundi, le tribunal correctionnel d'Angers a condamné un sexagénaire à quatre mois de prison avec sursis. Le sexagénaire avait prétendu être le père d'une femme de 24 ans, alors en situation irrégulière, avant qu'une analyse ADN ne vienne démontrer le contraire.
Lundi, le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire), a délivré son verdict dans cette affaire où un homme d’une soixantaine d’années était poursuivi pour avoir trompé l’administration française. Le Courrier de l’Ouest, qui rapporte l’information, écrit ainsi qu’en 2016, le sexagénaire, Angevin d’origine algérienne, avait reconnu être le père d’un enfant qu’une femme de 24 ans venait de mettre au monde.
Il prétend être le père de son enfant pour lui permettre de rester en France
Cette reconnaissance de paternité s’est toutefois avérée mensongère. Le but de cette affirmation était ainsi de permettre à la mère de l’enfant, alors en situation irrégulière, de vivre légalement sur le sol français. Plus tard dans la même année, un agent de la mairie de Tonnerre, dans l’Yonne, a exprimé des doutes quant aux informations inscrites sur le document. Une enquête a par la suite été ouverte et une analyse ADN a prouvé que le sexagénaire n’était finalement pas le père du bébé.
« Cet enfant aurait eu une filiation complètement fausse »
En ce tout début de semaine, la présidente du tribunal a souligné que l’acte du prévenu aurait pu avoir des conséquences peu enviables pour l’enfant : « Cet enfant aurait eu une filiation complètement fausse ». Reconnu coupable de « complicité d’obtention frauduleuse de document administratif », l’accusé a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. La mère semble quant à elle avoir quitté la France pour le Maroc.