Alpes-Maritimes : un an ferme pour un touriste bulgare jugé pour des actes pédophiles
Un ressortissant bulgare de 52 ans a récemment été condamné par la justice française à un an de prison ferme pour agression sexuelle et exhibition sur mineurs de moins de 15 ans.
Lors d’une comparution non datée devant la justice, un ressortissant bulgare de 52 ans a récemment été condamné par la justice française à un an de prison ferme. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable d’agression sexuelle et d’exhibition sur mineurs de moins de 15 ans. Les faits remontent aux 4 et 5 juin derniers à Nice (Alpes-Maritimes), où l’homme était venu passer des vacances et, selon ses dires, trouver du travail.
Il aurait mis une main aux fesses d’un enfant et exhibé son sexe devant une autre
Le premier jour, rapporte Nice-Matin, le quinquagénaire aurait mis la main aux fesses d’un enfant dans un magasin. La victime n’a pu être identifiée, nous précise-t-on. Le lendemain, l’individu aurait exhibé son appareil génital devant une petite fille de 7 ans. Devant les autorités, le mis en cause a semblé nier les faits en plus de démentir tout penchant pédophile. La vidéosurveillance contredirait cependant ces propos.
Des photos retrouvées dans le téléphone
L’avocate de la partie civile, qui a qualifié le prévenu de “véritable prédateur” a délivré le contexte dans lequel la mère de la seconde victime a vécu les faits : “Cette maman élève seule ses deux enfants. Elle a été brutalisée par un mari expulsé du domicile. Elle a cru un instant que cet homme était envoyé par son mari.” Pour la procureure, qui a requis 18 mois de prison à l’encontre du quinquagénaire, ce dernier “a une attirance certaine pour les mineurs”. Soumis à une expertise psychiatrique, l’homme ne souffre pas de troubles mentaux. Des photos d’enfants sur la plage ont par ailleurs été retrouvées dans son téléphone.
Des enregistrements vidéo non présentés
L’avocat de la défense a regretté que les enregistrements vidéo incriminant son client n’aient pas été inclus dans la procédure : “Tout repose sur l’interprétation d’agents du CSU [NDLR : centre de supervision urbain]. On ne peut condamner sur des ‘il est bizarre, il est inquiétant, il a l’air malsain’. Regarder des enfants n’est pas une infraction”. Le tribunal a cependant estimé que les éléments fournis étaient suffisants pour prononcer un emprisonnement ferme d’un an.