Alpes-Maritimes : deux adolescentes agressées à une patinoire

La police française. Image d'illustration.Annabel_P / Pixabay
Après l'agression, le 13 novembre dernier, de deux adolescentes à la patinoire de Nice, six suspects ont été interpellés le 22 mars de cette année. Tous sont mineurs.
Les faits remontent au dimanche 13 novembre 2022. Ce jour-là et en début d’après-midi, à la patinoire Jean-Bouin de Nice (Alpes-Maritimes), deux adolescentes de 15 ans étaient en train de se détendre. C’est alors, révèle Actu17, qu’elles ont été agressées par sept personnes. Des coups de poing ont été assénés aux jeunes filles, de même que des jets de patins à glace au visage et au cou.
Agression de deux adolescentes à la patinoire de Nice : 5 et 1 jours d’ITT
Selon des témoins de la scène, les violences exercées étaient particulièrement fortes. Après avoir été transportées à l’hôpital, les victimes se sont vu prescrire cinq jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour l’une et un jour pour l’autre. Concernant la raison de l’agression, une source parle d’un motif futile et une autre d’un acte “gratuit”.
Six interpellations mercredi dernier
L’enquête, conduite par le groupe d’appui judiciaire (GAJ) du commissariat, a suivi son cours pendant plusieurs semaines avant que le parquet ne la requalifie en “tentative d’homicide sur mineur de 15 ans”. Les suspects ont été identifiés, et la plupart seraient de petites filles. Le mercredi 22 mars dernier, les six auteurs présumés de l’agression ont été interpellés.
Quatre suspects âgés de moins de 13 ans
Les suspects se trouvent être tous mineurs et domiciliés à Nice. Deux ont été placés en garde à vue et les quatre autres en retenue judiciaire, ces derniers étant ainsi âgés de moins de 13 ans et ne pouvant donc être soumis à une garde à vue. Une source proche du dossier indique que cinq auteurs présumés seraient passés aux aveux lors de leur audition. Le parquet ajoute qu’“au vu du très jeune âge des intéressées et notamment du principe de l’irresponsabilité pénale des moins de 13 ans, une expertise psychiatrique est programmée le 29 mars prochain”. Et qu’“à l’issue, il sera décidé de l’orientation à donner”. Aux dernières nouvelles, les suspects avaient été remis en liberté.