Affaire de cyberharcèlement Booba-Magali Berdah : la papesse des influenceurs porte plainte contre Twitter

L'influenceuse Magali Berdah Crédits photos Touche pas à mon poste/C8
Magali Berdah patronne de la société Shauna Events, vient d'annoncer ce jeudi qu'elle portait plainte contre Twitter (et contre X) pour "complicité de cyberharcèlement".
Chaque tweet du rappeur ont entraîné une nouvelle vague d’injures sexistes et antisémites
Le conflit entre Magali Berdah et Booba se poursuit. Cette fois-ci, la jeune entrepreneuse et papesse des influenceurs attaque le réseau social Twitter détenu par Elon Musk.
La papesse des influenceurs attaque Twitter détenu par Elon Musk
Pour Magali Berdah, le réseau social à laissé la voie libre au rappeur Booba (du nom de Élie Yaffa) pour “commettre des faits de harcèlement” contre elle.
Complicité de cyberharcèlement
Les avocats de Magali Berdah ont donné plus de précisions sur l’action de Magali Berdah : “Depuis près d’un an, Élie Yaffa, plus connu sous le nom de ‘Booba’, utilise quotidiennement son compte Twitter, sur lequel il est suivi par six millions de personnes, pour publier des messages et montages dénigrants, haineux, mensongers, et inciter au cyberharcèlement. Chaque tweet du rappeur entraîne une nouvelle vague d’injures sexistes et antisémites, d’incitations au suicide, d’appels à la décapitation, de menaces de mort et de viol, visant Madame Berdah ainsi que ses enfants et ses proches tout en publiant l’ adresse de l’école où sont scolarisés ses enfants“.
Je dépose cette plainte aussi pour toutes celles et tous ceux qui sont victimes de la haine en ligne au quotidien
Selon Magali Berdah, les responsables de Twitter étaient au courant du fait que le réseau social était ‘délibérément et quotidiennement utilisé par Booba pour commettre ces faits de harcèlement’. Des faits ‘confirmés’ par Twitter qui validait que ‘certains tweets de Booba violaient les conditions d’utilisation de la plateforme'”.
Ainsi et pour les avocats de Magali Berdah, les sociétés ‘Twitter se rendent complices du cyberharcèlement qui la vise’. La jeune femme indique ne pas déposer cette plainte qu’en son nom mais également pour toutes celles et tous ceux qui sont victimes de la haine en ligne au quotidien