Trump souhaite donner un grand coup de pied dans la fourmilière
A près de deux semaines des élections, Donald Trump a donné les détails du programme qu’il mettrait en place, en cas de victoire. Un programme qui donnerait un grand coup de pied dans la fourmilière de Washington.
Donald Trump a détaillé, hier, lors d’une réunion dans la ville de Gettysburg en Pennsylvanie, ce qu’il entend mettre en place durant les 100 premiers jours de son mandat, en cas de victoire aux élections présidentielles. Le programme souhaité par le candidat mise volontairement sur une remise à plat du système politique américain corrompu par les lobbys, le pouvoir et l’argent. Le milliardaire a assuré, par ailleurs, qu’il poursuivrait en justice les femmes qui l’accusent d’agression sexuelle. Le candidat républicain assure qu’elles sont des menteuses.
Un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple
Reprenant un célère discours d’Abraham Lincoln, Donald Trump a assuré vouloir en finir avec les pratiques scandaleuses de nombreux hommes politiques à Washington : « Nous allons assainir le marais qu’est Washington et le remplacer par un nouveau gouvernement, du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Le candidat à la Maison Blanche a lancé au public venu le soutenir : « Voici mon plan d’action sur 100 jours pour rendre sa grandeur à l’Amérique. C’est un contrat entre Donald J. Trump et les électeurs américains et ça commence par ramener honnêteté et responsabilité à Washington ». Fustigeant la collusion incroyable entre les lobbys des grandes entreprises américaines et étrangères auprès des élus du congrès, le milliardaire a promis de nettoyer le congrès des hommes politiques corrompus.
Assurant que « le changement doit venir de l’extérieur de notre système déficient », Donald Trump a assuré que : « Notre campagne représente une opportunité unique de changement, comme on n’en rencontre qu’une fois dans sa vie ». « Hillary Clinton n’est pas en campagne contre moi mais contre le changement ».
Le programme économique, social et écologique proposé
Sans surprise, le prétendant à la Maison Blanche est revenu sur les principales idées lancées pendant sa campagne. Le candidat républicain souhaite renégocier d’une main de fer les traités de libre-échange commerciaux avec ses voisins nord-américains et l’Europe, abolir la loi de santé surnommée « Obamacare ».
Le milliardaire estime par ailleurs qu’investir 1.000 milliards de dollars dans des infrastructures, simplifier le code des impôts et baisser ceux-ci pour les classes moyennes relanceraient l’économie américaine particulièrement moribonde depuis les crises de 2008-2009.
Enfin, s’exprimant sur le sujet de l’énergie et de l’écologie, Donald Trump a indiqué vouloir annuler les paiements aux Nations Unies pour tout ce qui concerne la lutte contre le réchauffement climatique tout en redéveloppant la production d’énergies fossiles. Le candidat souhaite donc en finir avec toute politique écologique et relancer les énergies polluantes dont les américains sont de gros consommateurs. Le prétendant à la Maison Blanche a par ailleurs insisté sur le sujet de l’immigration, assurant vouloir mettre en place des « contrôles extrêmes aux frontières » et sur la création d’un mur tout le long de la frontière avec le Mexique.
Donald Trump remet en doute le principe de régularité des élections
Sujet déjà évoqué lors du dernier débat avec sa concurrente, Hillary Clinton, le candidat républicain a, une fois de plus, remis en doute la légitimité de sa concurrente et la régularité des élections. Le milliardaire a notamment pointé du doigt les 1,8 million d’électeurs décédés, toujours inscrits, dont une partie vote curieusement toujours.
Le prétendant au poste de président des Etats-Unis a, par ailleurs, fustigé les médias dont le parti pris pour sa rivale n’est plus un secret ainsi que les sondages qui le donnent perdant et qu’il juge truqués.
Donald Trump a donc hier abattu une partie de ses dernières cartes, jouant au maximum sur le rejet du système politique actuel. Il se place donc comme étant le seul candidat à pouvoir faire changer les choses, sa rivale, elle, étant dans la pure continuité des dérives des politiques américains.