Les Républicains : 2 Français sur 3 pressentent une implosion du parti
À en croire un récent sondage Odoxa réalisé pour iTELE et Paris Match, 67% des Français verraient le parti des Républicains imploser à plus ou moins long terme.
Les Français restent nombreux à ne pas croire en la pérennité du parti de Nicolas Sarkozy Les Républicains. Avant que l’ex-exécutif n’en prenne la tête en mai dernier, un sondage Odoxa daté de novembre 2014 révélait que 68% des Français interrogés voyaient alors la fin de l’UMP (pré-Les Républicains).
Et alors que l’ancien chef de l’État assure la direction des Républicains depuis maintenant près de 7 mois, l’opinion d’une majorité de Français ne semble pas avoir sensiblement évolué sur la question. Dans une nouvelle enquête conduite les 17 et 18 décembre par Odoxa pour le compte d’ITELE et de Paris Match, ils sont ainsi 67% (soit 1% de moins que fin 2014) à pressentir une implosion du parti de Nicolas Sarkozy.
Implosion des Républicains : les Français y croient presque tout autant qu’avec l’UMP
Nos confrères du Parisien détaillent les réponses obtenues. Plus d’un sondé sur deux (54%) estime que Les Républicains vont “probablement” imposer, tandis qu’une frange plus réduite (13%) estime pour sa part que cette situation va “certainement” se produire. Ils ne sont toutefois que 4% à penser que le parti restera debout. Les sympathisants de gauche apparaissent un peu plus nombreux que ceux de droite à prédire une implosion des Républicains (72% contre 61%, ce dernier score incluant 46% des militants des Républicains).
Éviction de NKM à la direction du parti : “une mauvaise décision” pour 63% des sondés
63% des personnes interrogées considèrent de même que l’éviction de Nathalie Kociusko-Morizet à la tête des Républicains est “une mauvaise décision”, laquelle est cependant approuvée par 36% des sondés. L’écart est enfin plus resserré entre les Français jugeant que le gouvernement et l’opposition seront “capables” de travailler ensemble (53%) et ceux pensant qu’il n’en sera rien (46%). Une fin de semaine qui se veut relativement compliquée pour Nicolas Sarkozy, un autre sondage mené quant à lui par l’Ifop-Fiducial le plaçant ainsi derrière François Hollande au premier tour de la présentielle 2016.