Publicités intrusives dans Chrome : Google veut apporter une solution
Google souhaite parvenir à dissuader les internautes d'utiliser un bloqueur de publicité sur Chrome, et pour cela, envisage d'interdire sur son navigateur des contenus publicitaires parmi les plus gênants.
Le temps n’est vraisemblablement pas venu de mettre un terme aux publicités émaillant la navigation des internautes, mais plutôt de leur porter un sensible coup. On apprend ainsi que Google est en train de réfléchir avec la Digital News Initiative (DNI), soit un regroupement d’éditeurs de presse européens, sur la possibilité d’interdire sur le navigateur Chrome certains contenus publicitaires.
Et si cette attitude pourrait traduire une volonté du géant de la toile de s’apparenter ici à un bloqueur de publicité (“adblocker” en anglais), l’intention serait au contraire de décourager l’installation de ces logiciels. Cité par nos confrères du Figaro, le président de Google Europe Carlo d’Asaro Biondo a ainsi signifié à l’Association des journalistes médias que “l’idée est de trouver ensemble une approche de la publicité qui rende inutile pour l’internaute l’utilisation d’un adblocker”.
Google Chrome : bientôt la fin des publicités les plus dérangeantes ?
M. D’Asaro Biondo estime que les utilisateurs des internets ne sont pas totalement opposés à la publicité, et que leur gêne est essentiellement dirigée vers des formats intrusifs : “Nous pensons que les internautes ne sont pas contre la publicité, qu’ils savent nécessaire à la pérennité des médias gratuits. Ils sont en réalité contre certains types de formats publicitaires, notamment sur mobile, qui sont trop intrusifs.”
La DNI pourrait se prononcer dès cet été
On ignore toutefois encore de quelle manière ces publicités intrusives seront bloquées sur Chrome, ni même si cette interdiction sera globale ou si elle ne visera que la version mobile du navigateur. Le président de Google Europe a ajouté travailler “avec les éditeurs à une charte établissant ce qui est autorisé de ce qui ne l’est pas”, et que “les besoins sont très différents d’un pays à un autre”. La firme nourrit enfin l’espoir que les premiers décisions de la DNI soient rendues dans le courant de cet été.