Piratage : les publicitaires ne veulent plus en être
Les publicitaires viennent de signer une charte stipulant la fin d'un soutien aux sites proposant illégalement divers contenus.
On se souvient qu’en tout début d’année, la ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin avait émis le souhait d’une charte visant à responsabiliser les annonceurs quant à leur présence sur des sites peu recommandables. Et l’on apprend aujourd’hui via GNT que ce code de conduite commence à prendre forme.
La ministre vient ainsi de rendre publique une “Charte des bonnes pratiques dans la publicité pour le respect des droits d’auteurs et des droits voisins”. Et conformément à son souhait, les annonceurs visés ont signé le texte, pour ainsi tarir la principale, si ce n’est l’unique source de revenus de ces sites proposant illégalement du contenu.
Droit d’auteur : les publicitaires signent une charte pour lutter contre le piratage
Cette charte explique que l’association à des sites promouvant le piratage peut dégrader l’image des marques présentes sur ces plates-formes, en plus de leur prêter une complicité dans les actions de ces mêmes sites. On apprend également que les publicitaires vont être amenés à communiquer auprès des régies et des agences médias une liste de sites au fonctionnement frauduleux dans le but d’isoler ces derniers.
Un Comité de suivi bientôt mis en place
Il est prévu que le ministère de la Culture et de la Communication soit renseigné sur la bonne application de cette charte deux fois par an, pour tout autant de rapports qui seront émis par un Comité de suivi. Ce dernier, pas encore formé, devrait cependant bientôt voir le jour.