Pendant l’accouchement, si une femme crie, elle paye une taxe
Les femmes qui accouchent dans un hôpital au Zimbabwe doivent respecter une règle. Sinon, elles payent une taxe de 5 $ par cri poussé.
Il est interdit de crier pendant un accouchement au Zimbabwe selon le Parisien. Cette pratique est illégale et a été révélée par l’organisation non gouvernementale Transprency International. Elle s’est rendu compte que l’hôpital demandait 5 dollars pour chacun des cris poussés. Cela peut donc rapidement devenir une fortune pour ses femmes qui vivent avec un revenu annuel de 150 dollars. L’établissement visé a tenté de se justifier en expliquant que la somme couvrait les frais lors « d’une fausse alerte ».
Retenues prisonnières
Finalement, toutes les femmes qui accouchent ne doivent pas crier sous peine de payer une amende. La situation est encore plus dramatique pour celles qui ne peuvent pas régler cette taxe selon l’ONG. Les mamans sont contraintes de rester à l’hôpital tant que la somme n’est pas versée. Il faut ainsi noter qu’en plus de cette amende, les femmes doivent payer des frais supplémentaires lorsqu’elles séjournent dans l’établissement. Le ministre a rencontré un responsable de cette organisation, mais aucune solution n’a été mise en place.
Augmentation des décès
Cette pratique est dangereuse selon l’ONG, car certaines femmes renoncent à accoucher dans un hôpital. Elles ont peur de mettre au monde un enfant et de crier si elles n’ont pas les moyens de verser le montant voulu. Elles décident donc d’accoucher chez elles, ce qui augmente considérablement les problèmes lors de la venue du bébé. Selon un rapport de l’ONU, près de 8 femmes décèdent tous les jours en mettant au monde leur enfant.