Marseille : très vaste réseau de trafic de cigarettes démantelé
11 personnes mises en examen et écrouées après le démantèlement d'un très important réseau de trafic de cigarettes.
Jeudi, le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a dans un commmuniqué, félicité “les agents des douanes de Marseille pour leur action décisive en matière de lutte contre les trafics internationaux de cigarettes”.
En effet, poursuit le texte, “les agents du Service national de douane judiciaire (SNDJ) viennent de démanteler le plus important réseau de trafiquants de tabac identifié agissant sur le port de Marseille”.
De 5.000 à 7.000 cartouches importées par mois
C’est par ferries que la marchandise entrait à Marseille en provenance d’Algérie. Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux précise que les cigarettes “étaient déchargées à quai dans le port de Marseille dans des sacs poubelles noirs où elles étaient récupérées par des individus qui les chargeaient sur des véhicules et les distribuaient à des nourrices qui les distribuaient à des semi-grossistes”.
Le communiqué précise qu’“Avec un bénéfice net reconnu de 10 à 15 euros par cartouche, ce trafic pouvait rapporter de 600.000 à 1 million d’euros par an aux principaux organisateurs”.
L’enquête avait commencé au mois de mai
Au mois de mai dernier, un contrôle effectué sur le port permet aux douaniers d’observer le chargement de 150 cartouches de cigarettes dans un véhicule. L’enquête est remise entre les mains du service national de douane judiciaire et dès lors, est identifié un réseau “très structuré et organisé”. “A la tête de celui-ci, un individu est responsable de l’importation de 5.000 à 7.500 cartouches de cigarettes de contrebande par mois. Il dispose d’un bras droit, de porteurs, de stockeurs et d’un individu qui joue le rôle de banquier. Il s’appuie aussi sur des marins de ferries chargés de l’importation illégale et sur plusieurs semi-grossistes pour la revente dans la région PACA”, poursuit le communiqué.
Dernier épisode de l’enquête le 17 novembre dernier quand les membres du réseau sont interpellés. Sur les 16 gardes à vue prononcées, 11 se sont ransformées en mises en examen et placement en détention provisoire.