Marine Le Pen désignée menteur en politique de l’année
La leader du Front national Marine Le Pen vient de se voir décerner le prix du menteur en politique de l'année pour ses affirmations inexactes prononcées l'an passé.
En attendant de voir à quelle place se situera Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2017, la leader du Front national (FN) vient de remporter en ce jour le prix du menteur en politique de l’année. Il s’agit là d’une distinction qui en est là à sa deuxième édition et donc le président est le politologue Thomas Guénolé, avec un jury composé de six journalistes spécialistes du “Fact-checking”.
Des journalistes qui s’attachent donc à vérifier les dires des politiques et à les distinguer s’il s’avère que leurs déclarations sont inexactes. Cette année, la présidente du FN décroche ainsi la récompense pour avoir tenu en 2015 des propos dont plusieurs se sont révélés faux.
Prix du menteur en politique de l’année : Le Pen succède à Sarkozy
Nos confrères de Francetv info citent en exemple cette affirmation prononcée en novembre 2015 par Mme Le Pen alors en pleine campagne pour les élections régionales : “Les hôpitaux font face à la présence alarmante de maladies contagieuses non européennes, liées à l’afflux migratoire”. Elle succède donc au dirigeant des Républicains (LR) Nicolas Sarkozy, lequel avait inauguré ce prix de par ses mensonges entendus pendant sa campagne pour la présidence de l’UMP.
Isabelle et Patrick Balkany distingués pour l’ensemble de leur œuvre
On notera de même que d’autres distinctions ont été remises, comme celle attribuée aux époux Balkany pour l’ensemble de leur carrière ou encore le Prix Robocop décerné au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve pour son récit mensonger de l’assaut du Raid du 18 novembre 2015. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a également été décoré, et ce par le prix du cumulard de l’année, quand le nouveau président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a récolté celui du “Jeune espoir”. On peut en effet se souvenir à son sujet du récent tacle d’un journaliste de France 3 qui reprochait quelque part à l’ex-ministre une attitude assez peu conforme à sa parole.