Maladie de Parkinson : une britannique serait capable de la détecter avec son odorat
Joy est une Britannique de 65 ans à qui l'on prête un odorat tel qu'il serait capable de détecter la maladie de Parkinson.
Si l’argent n’a supposément pas d’odeur, ce ne serait en revanche pas le cas de la maladie de Parkinson. Par voie de communiqué, la fondation Parkinson UK a en tout cas déclaré qu’elle allait s’efforcer, via le travail de chercheurs, de confirmer qu’il est bien possible de détecter cette maladie par la force de son odorat.
Cette étude a été motivée par le témoignage émis par Joy, une Britannique de 65 ans prétendant avoir senti, dans pour ainsi dire tous les sens du terme, que son mari était atteint de la maladie de Parkinson. Dans des propos relatés par nos confrères de Pourquoi Docteur ?, cette femme domiciliée en Écosse explique ainsi : “J’ai toujours eu un très bon sens de l’odorat et j’ai détecté très tôt qu’il y avait un changement subtile dans l’odeur de Les, mon mari.” Lequel aura succombé à l’âge de 65 ans des suites de cette maladie.
Un odorat détectant la maladie de Parkinson ? Une Britannique la sentirait dans des tee-shirts
Et Joy de poursuivre : “C’est difficile à décrire mais il y avait une odeur puissante, légèrement musquée. J’ignorais que c’était inhabituel et que cela n’avait pas été identifié avant.” Le rapprochement avec la maladie de Parkinson va apparaître de plus en plus prononcé lorsque l’odorat de Joy détectera cette maladie neurodégénérative chez d’autres personnes. La sexagénaire va même découvrir qu’il lui suffit de sentir un tee-shirt porté la veille pour détecter un éventuel patient.
Une étude de la fondation Parkison UK pour vérifier le lien
Arthur Roach, directeur de recherche de la fondation Parkinson UK, s’attend à de notables conséquences dans le domaine de la recherche si jamais un lien était confirmé entre la maladie de Parkinson et une odeur : “Nous sommes dans les prémices de la recherche mais s’il est prouvé qu’il y a une odeur unique associée à la maladie de Parkinson, notamment aux origines de la maladie, cela pourrait avoir un impact énorme.” Il est attendu que 200 personnes soient sollicitées dans le cadre de cette étude.