Loi Travail : des manifestants évacués de la salle de la Cité de Rennes
Dimanche matin à Rennes, une quarantaine d'opposants à la loi Travail ont été délogés de la salle de la Cité par les forces de l'ordre. La salle de concert était occupée depuis vendredi soir.
L’intervention des forces de l’ordre n’a donné lieu à aucun incident notable. Dimanche matin, elles étaient ainsi appelées à évacuer la salle de la Cité de Rennes, occupée depuis vendredi soir par des opposants au projet de loi Travail de Myriam El Khomri.
Ce sont des témoins de l’évacuation qui rapportent le caractère calme de l’intervention, et d’avoir été d’ailleurs confirmés dans leurs propos par la préfecture qui a en effet déclaré, par voie de communiqué, que “l’opération s’est déroulée sans incident”.
Évacuation de manifestants à Rennes : “sans incident”
Le site 20minutes.fr relate une présence des autorités sur place qui s’observait encore aux alentours de 9h30. Si l’on ignore si ce chiffre était le même lorsque la salle de la Cité a été investie, dimanche, c’est une quarantaine de personnes qui a été invitée à quitter les lieux.
De par leur occupation, les manifestants s’estimaient visiblement dans leur bon droit. L’une des banderoles brandies affichait ainsi le message “Nous reprenons ce qui est à nous”. On nous informe par ailleurs que s’ils ont finalement été délogés de la salle de concert dimanche matin, la mairie avait ordonné l’évacuation dès vendredi soir.
A #rennes les occupants sont sortis un à un de la #salledelacite pic.twitter.com/x8wSjKGrT2
— FB Armorique (@bleuarmorique) May 29, 2016
Un bâtiment occupé en tout début de mois
Il s’avère au passage qu’il s’agit là de la seconde fois en un mois que le bâtiment est occupé par des manifestants contre la loi Travail. À la date symbolique du 1er mai, plusieurs dizaines de personnes avaient ainsi pris possession de la salle, et de n’en avoir été expulsées que le 13 du même mois, soit après quasiment deux semaines d’occupation.
La maire Nathalie Appéré aura finalement demandé l’intervention du gouvernement après la tenue de plusieurs manifestations décrites de “sauvages” au sein du centre-ville. L’élue avait pourtant consenti, quelque temps plus tôt, à la signature d’un accord temporaire d’occupation avec les opposants.