Les brigades anti-criminalité veulent s’équiper de fusils à pompe
Le syndicat de gardiens de la paix Alliance a demandé à ce que les brigades anti-criminalité soient à nouveau armées de fusils à pompe.
Alliance a fait part de sa demande pendant un Comité technique paritaire (CTP) central de la police en la présence de tous les syndicats de police. Pour Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat, doter les brigades anti-criminalité (BAC) de fusils à pompe est une « mesure provisoire en attendant que les policiers des BAC aient un nouvel armement pouvant faire face aux armes de très gros calibre des délinquants qui vont au contact rapproché avec eux ». Lagache a ajouté qu’à l’heure actuelle aucune arme n’est adaptée à celles des délinquants.
Les BAC demandent des fusils à pompes pour éviter de subir le même sort que leur collègue tué par des délinquants avec des kalachnikovs pendant la nuit du 27 au 28 novembre. Pourtant, Nicolas Comte, le secrétaire général du premier syndicat Unité police SGP-FO a déclaré pendant le CTP que cette mesure ne règlera pas les problèmes de fond : « il faut renforcer les équipages et ne pas dégarnir les effectifs dans tel endroit pour les augmenter ailleurs ». Il déplore ainsi la baisse des effectifs dans la police et exige plus largement l’arrêt de la Révision générale des politiques publiques qu’il considère comme un problème de fond.