Ugrunaaluk kuukpikensis : Découverte d’un nouveau dinosaure
C'est en Alaska dans des régions polaires, que les restes d'un dinosaure ont été découverts. Le Ugrunaaluk kuukpikensis vivait dans le nord de l'actuel Etat américain.
Ne vous moquez pas de lui, promis ? Les restes d’un nouveau dinosaure ont été retrouvés dans le nord de l’Alaska, et il se trouve qu’il faisait partie de la famille des hadrosauridés, autrement dit les dinosaures “à bec de canard”. Certes, l’Alasaka d’alors offrait un climat beaucoup plus propice aux êtres qui le peuplaient. Reste que cette région n’en est actuellement qu’aux début se son exploration par les paléontologues.
Ugrunaaluk kuukpikensis, le dino qui venait des régions polaires
“L’Alaska est fondamentalement la dernière frontière. C’est un territoire pratiquement inexploré en terme de paléontologie des vertébrés. Donc, nous pensons que nous allons y trouver beaucoup de nouvelles espèces”, explique non sans excitation Greg Erickson, qui a participé à la découverte.
En fait, ils sont plusieurs de cette espèce à avoir été mis au jours à Prince Creek, au nord de l’Etat. Ils n’avaient pas atteint leur taille adulte, qui après observation devait atteindre 9 mètres, et marchaient sans doute en troupeau de jeunes dino quand la mort les a rattrapés.
Il y a 70 millions d’années, l’Alaska était moins froid
L’animal en question était herbivore. Il vivait alors dans un Alaska qui n’était pas exactement tel qu’on peut l’expérimenter actuellement. Les températures étaient plus clémentes, en ce sens que les hivers affichaient en moyenne, de nuit, 6°C. S’il fait partie de la famille des hadrosauridés, il s’agit bien d’une nouvelle espèce. “Nous avons également découvert des os d’animaux adultes qui nous ont aidé à comprendre qu’Ugrunaaluk était un tout nouvel animal”, explique encore Greg Erickson.
Pour les paléontologues, le terrain de jeu de Prince Creek n’a pas encore délivré tous ses secrets. Car il reste des fossiles d’au moins 13 espèces qui n’ont pour l’heure pas encore été formellement identifiées. Idem concernant des oiseaux et de petits mammifères. L’étude devrait livrer des secrets quant à la vie de ces animaux dans des conditions difficiles, même pour l’époque.