Corse : des départs de feu nocturnes et suspects
Plusieurs départs de feu ont été constatés la nuit dernière en Corse, certains d'entre eux ayant d'ailleurs motivé l'ouverture d'enquêtes pour un caractère possiblement intentionnel.
La Corse a vu plusieurs dizaines d’hectares partir en fumée ces derniers jours, la faute à des départs de feu dont une bonne partie est survenue dans la lundi de lundi à mardi. En tout, on parle d’une quinzaine de mises à feu destructrices survenues près des villages de Calenzana et de Monticello. C’est d’ailleurs dans ce dernier qu’un incendie a détruit huit véhicules.
Nos confrères du Parisien nous indiquent que c’est la Haute-Corse qui a été la plus ciblée par ces départs de feu, entre autres dans la région touristique de Balagne, située au nord-ouest de l’Île de Beauté. Une zone où pas moins de huit mises à feu ont été relevées.
Départs de feu nocturnes en Corse : des enquêtes ouvertes
En ce mardi matin, un feu de maquis continue de sévir après avoir ravagé plusieurs hectares dans la région montagneuse du Niolu. Près du village de Conca, un feu qui avait déjà détruit quatre hectares et qui aurait éventuellement pu faire de sérieux dégâts sur la côte ouest a conduit à l’évacuation d’un camping lundi. On apprend de même que plusieurs enquêtes ont été ouvertes, certains de ces départs de jeu étant possiblement d’origine criminelle.
Des vents forts de 120 km/h selon les endroits
La suspicion est par exemple de mise pour l’incendie d’un restaurant basé dans la station balnéaire de Cargèse. Ces départs de feu sont observés et combattus en Haute-Corse par près de 400 pompiers dans un contexte très venteux sur l’île. Étant donné que les vents forts peuvent atteindre une vitesse de 120 km/h selon les zones, il est recommandé d’observer une forte prudence. Des mises à feu qui ne sont d’ailleurs pas cantonnés à la Corse puisque c’est pour le même motif que près 10 000 campeurs ont récemment dû être évacués à Fréjus, dans le Var. Le président Hollande, qui s’est exprimé sur le sujet, n’a pas manqué d’indiquer que la vigilance, certes bien présente en Gironde, doit néanmoins s’opérer “partout en France”.