C’est au Royaume-Uni que la fin de vie est la mieux traitée
C'est outre-Manche que les meilleurs soins palliatifs sont prodigués. C'est une étude nommée "index 2015 de la qualité de la mort, classement des soins palliatifs à travers le monde" qui l'affirme.
“Index 2015 de la qualité de la mort, classement des soins palliatifs à travers le monde”. Le titre de l’étude publiée par The Economist intelligence unit (appartenant au groupe The Economist) est un peu glaçant, mais ce classement des soins palliatifs dans 80 pays du monde n’en reste pas moins intéressant et instructif.
Fin de vie : le Royaume-Uni 1er
C’est avec la note de 93,9 points que l’île atteint la première place, grâce à “une large intégration des soins palliatifs au sein du système de santé publique et grâce à un secteur des hospices très développé”. Afin d’établir ce classement des pays où, si l’on voulait verser dans le mauvais esprit, “il fait bon mourir”, la prise en compte de pas moins de 20 critères a été nécessaire. Parmi ceux-ci, citons l’accès aux soins, leur qualité, ou encore leur accessibilité et le niveau de bénévolat.
Les auteurs précisent que “la résolution de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les soins palliatifs a créé une puissante incitation à développer ces soins pour tous les pays membres”. Mais qui est derrière le Royaume-Uni ? Australie, Nouvelle-Zélande et Irlande suivent de peu. A l’autre extrémité du classement, nous trouvons l’Irak, le Bangladesh ou les Philippines. Cependant, certains pays en voie de développement, comme l’Ouganda (35ème)ou la Mongolie (28ème) voient leurs efforts salués par les auteurs.
La France se classe à la 10ème place
Quant à notre pays, il arrive à la 10ème, et se trouve devancé par les Etats-Unis. Il est indiqué dans le rapport que les soins palliatifs sont gratuits grâce à “de substantiels fonds publics”. Et s’il pointe que l’engagement des bénévoles est plutôt bas, cependant il “reçoit une bonne formation”.
L’on peut également y lire un appel à “une meilleure reconnaissance des bénéfices économiques des soins palliatifs”. Quels sont-ils ? Entre autres, “la réduction de la durée des séjours hospitaliers” et moins de “passage aux urgences”.