Bretagne : un village comptait plus de plants de cannabis que d’habitants
La gendarmerie de Dinan a saisi en début de semaine 900 plants de cannabis dans le petit village de Lanrelas dans les Côtes d'Armor, qui ne compte que 800 habitants.
Selon le procureur de la République de Saint Malo dans l’Ille-et-Vilaine, la gendarmerie de Dinan a découvert en début de semaine un important site de production de cannabis dans une petite commune du nord de la Bretagne. La perquisition qui a duré trois journées a permis de découvrir un système professionnel de culture de plants de cannabis dans un ensemble de bâtiments près d’un café de la commune de Lanrelas dans les Côtes d’Armor.
Une saisie de cannabis record en Bretagne
Selon Alexandre Debosschère, le procureur de la République de Saint Malo : “C’est l’une des plus grosses saisie de cannabis en Bretagne“ qui précise que les 900 plants saisis représentent 54 kilos de cannabis. L’installation était répartie dans des bâtiments attenants à un bar et l’installation “s’étendait sur plus d’une centaine de mètres carrés, répartie dans cinq pièces différentes“.
Alexandre Debosschère confie par ailleurs le professionnalisme de l’installation : “Le cannabis était cultivé avec du matériel professionnel“. Les gendarmes ont effectivement retrouvé du matériel de chauffage mais aussi des systèmes de ventilation, d’éclairage artificiel pour les plantes, du matériel informatique, des alarmes, des pièces de rechange ainsi que des caméras qui surveillait la plantation.
Le propriétaire des bâtiments en garde à vue
Selon Alexandre Debosschère, le propriétaire des bâtiments est actuellement en garde à vue. L’homme de 59 ans se serait “lui-même rendu à la gendarmerie“. Après une perquisition qui a duré trois jours, une enquête est actuellement en cours et un juge d’instruction devrait être saisi afin d’ouvrir une information judiciaire.
L’enquête devra déterminer qui sont les responsables de cette installation car selon le procureur de la République : “Face à un tel volume végétal il ne doit pas s’agir d’un auteur isolé“. La procédure en cours devra aussi permettre de déterminer où s’écoulait le produit, qui profitait du trafic et depuis combien de temps l’installation produisait du cannabis.