A 15 ans, il postule pour entrer à l’Académie française
Le jeune Enzo Valentin Ogier, 15 ans, postule pour entrer à l'Académie française, où il pense obtenir aucune voix.
Il est conscient qu’il n’a pas de grandes de pouvoir y entrer, pourtant à 15 ans, Enzo Valentin Ogier, jeune lycéen originaire de Bretagne se présente pour entrer à l’Académie française. Suite au décès de l’écrivaine Assia Djebar, décédée le 6 février 2015, ce jeune adolescent passionné de politique fait partie des sept candidats à vouloir prendre le fauteuil n°5 et ainsi devenir Immortel.
Pour mettre toutes les chances de son côté, Enzo Ogier a préféré utiliser Valentin, son deuxième prénom pour sa candidature. “J’avais peur qu’Enzo bouscule un peu trop l’Académie”, a-t-il expliqué au quotidien Le Télégramme. Le lycéen, auteur d’un livre pas encore publié, « La nouvelle France. Réflexions d’un lycéen sur l’avenir » compte parmi ses auteurs favoris, Bernard-Henry Lévy ou encore l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, qui siège justement à l’Académie française.
Enzo Ogier: “J’affronte l’inattaquable, l’Académie française”
Dans sa lettre de motivation, le jeune adolescent, se voulait optimiste : “J’affronte l’inattaquable, l’Académie française” a-t-il adressé à Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’institution. “Le jeune provincial que je suis, le jeune Breton que j’incarne se veut réconciliateur. Qu’attendons-nous pour raviver la flamme de notre belle langue dans le coeur des nouvelles générations ? ». Une candidature qui n’est pas passée inaperçue. Son inscription a été validée par courrier fin janvier. Une lettre qu’il conserve comme un trophée depuis.
“Je n’ai aucune chance, clairement”
Lors d’une interview sur le plateau du grand journal, Maïtena Biraben lui demande s’il pense avoir des chances d’être élu. Il répond sans détour “Je n’ai aucune chance, clairement. Je pense avoir zéro voix !” Pour autant, cette candidature, hautement symbolique, est davantage faite pour passer un message : “Non la jeunesse n’est pas perdue, non la jeunesse ne va pas dans le mur !”.