Yvelines : un professeur de collège interpellé pour avoir montré son sexe à des mineures
La semaine passée, un homme de 35 ans officiant dans un collège des Yvelines a été interpellé et placé en garde à vue pour avoir exhibé son sexe à des adolescentes mineures. Bien qu'ayant été formellement reconnu par ces dernières, il nie les faits.
La semaine dernière, les policiers du commissariat de Rambouillet (Yvelines) ont interpellé et placé en garde à vue un homme de 35 ans travaillant jusqu’ici en tant qu’enseignant dans un collège de Magny-les-Hameaux. L’individu est ainsi soupçonné, comme le rapporte Le Parisien, d’avoir exhibé son sexe à cinq adolescentes de 13 ans. Il y a deux ans, quatre de ces mineures avaient déposé plainte, affirmant ainsi qu’un homme leur avait montré son sexe à Chevreuse, Rambouillet et dans un train liant Rambouillet au Perray-en-Yvelines.
Exhibition sexuelle : l’enquête piétinait après quatre plaintes d’adolescentes
Les quatre mineures, sensiblement choquées, n’avaient pas été en mesure de fournir une description détaillée de l’agresseur. Les enquêteurs avaient ainsi commencé par éprouver quelques difficultés, avant d’apprendre que les gendarmes de Chevreuse avaient auditionné un professeur de collège de Magny-les-Hameaux pour des faits d’exhibition sexuelle. L’enseignant n’avait toutefois pas été reconnu par la victime comme étant le suspect. En février dernier, une cinquième plainte émanant elle aussi d’une adolescente de 13 ans avait été déposée. La mineure déclarait qu’un homme lui avait présenté son sexe dans un train liant les communes de Rambouillet et du Perray-en-Yvelines.
L’enseignant suspendu par le rectorat
Les forces de l’ordre avaient alors transmis sans délai le profil du suspect aux agents de la Sûreté ferroviaire de la SNCF. Un homme a ensuite été identifié comme pouvant être l’auteur des faits. Un cliché a été envoyé à la police puis présenté à la cinquième victime. Celle-ci a reconnu son agresseur, et les quatre autres mineures d’avoir fait de même. Lors de sa garde à vue, le mis en cause a malgré tout nié les faits, avouant seulement qu’il prenait le train jusqu’au Perray-en-Yvelines avant de rentrer chez lui à pied “pour tromper l’ennui”. Déféré au parquet de Versailles et relâché sous contrôle judiciaire, il a en outre été suspendu par le rectorat dans l’attente de son procès en correctionnelle.