Variole du singe : les cas devraient continuer de se multiplier en Europe d’après l’OMS
L’OMS vient de rapporter que le nombre de cas de variole du singe va se multiplier en Europe.
Dorénavant, vingt pays sont touchés par la variole du singe, nommé aussi appelée orthopoxvirose simienne. Pour rappel, le virus se transmet à l’humain via d’autres humains, des animaux sauvages, des rougeurs ou encore des primates. Présente généralement en Afrique, elle touche aujourd’hui 18 pays européens. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient d’ailleurs de préciser que les cas de cette pathologie devraient continuer à se multiplier sur le territoire européen durant les semaines à venir.
La variole du signe va prendre l’ampleur en Europe
Hans Kluge, directeur de l’OMS en Europe, vient d’annoncer au sujet de la variole du singe : « Alors que nous entrons dans la saison estivale (…) avec des rassemblements, des festivals et des soirées, je crains que la transmission s’accélère ». Jugeant l’ampleur de la transmission de ce virus comme « atypique », le responsable précise que « tous les cas récents sauf un n’avaient pas voyagé dans des zones où la variole du singe est endémique ». Pour le moment, il souligne que la plupart des patients infectés par ce virus sont des hommes ayant eu des rapports sexuels avec d’autres hommes.
Susan Hopkins, responsable médicale de l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), a ajouté que « cette hausse devrait continuer dans les prochains jours ». Il faut dire qu’aucun vaccin ou traitement n’existe à l’heure actuelle afin de prévenir ou guérir de cette maladie. Cette dernière se guérit généralement seule. L’OMS explique que pour éviter d’être contaminé, « il faut éviter tout contact physique rapproché avec des sujets infectés ou des matières contaminées. Il faut porter des gants et un équipement de protection pour soigner des malades et se laver régulièrement les mains après s’être occupés d’eux ou leur avoir rendu visite ».
Pour les personnes infectées, l’Organisation mondiale de la Santé « recommande l’isolement des patients soit à leur domicile, soit dans un établissement de santé ». L’UKHSA vient cependant rassurer en soulignant que le virus de ne se transmet « pas facilement » entre les humains, mais aussi que le risque pour les Britanniques reste « faible ».