Val-de-Marne : quatre policiers blessés après avoir reçu des bouteilles d’acide
Lundi soir à Boissy-Saint-Léger, dans le Val-de-Marne, quatre policiers ont été blessés par des bouteilles d'acide jetées sur eux. Une enquête a été ouverte.
Les faits se sont produits lundi soir à Boissy-Saint-Léger, dans le Val-de-Marne. Le site du Parisien rapporte qu’il était aux alentours de 21h30 et trois policiers se rendaient alors sur le parking de leur commissariat. C’est au moment où ces fonctionnaire de la brigade anti-criminalité (BAC) de nuit rejoignaient leur véhicule qu’ils ont reçu des pierres et trois bouteilles en plastique. L’une de ces bouteilles a émis une détonation et laissé échapper une fumée âcre en explosant. Une attaque ayant blessé les trois policiers de la BAC plus un autre agent.
Des policiers blessés par des bouteilles, deux suspects en fuite
Le bruit produit a alerté d’autres policiers qui sont montés sur le toit pour déterminer l’origine de l’attaque. Ils ont trouvé deux personnes au visage masqué qui étaient en train de lancer des pierres. En dépit de l’usage d’une grenade de désencerclement à l’encontre du duo, ce dernier a réussi à prendre la fuite à pied dans une cité avoisinante. Plus tard, nous dit-on, un LBD (lanceur de balles de défense) a été utilisé par un équipage sur le pilote d’un scooter qui aurait tenté de faucher les policiers. Là aussi, le conducteur du deux-roues s’est enfui.
Une enquête ouverte par le commissariat
Après analyse du contenu des bouteilles, les pompiers ont décelé des traces d’acidité, “un mélange d’acide et de papier aluminium”. Les premiers relevés ont été effectués par des techniciens de la police scientifique et une enquête a été ouverte par le commissariat de Boissy-Saint-Léger pour “violence en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique avec arme par destination”.
Dans la même commune, en mai dernier, le commissariat avait déjà été victime d’une attaque à l’acide. Trois policiers blessés avaient dû être hospitalisés pour des brûlures oculaires, des nausées ou encore des difficultés respiratoires. La veille, ce poste de police avait subi une offensive similaire sans toutefois faire le moindre blessé.