Une Indonésienne est morte après avoir travaillé 30 heures non-stop
Une rédactrice indonésienne de 24 ans, travaillant pour l’agence de publicité Y&R Indonesia, est morte suite à 30 heures de travail non-stop
La jeune femme a succombé à une crise cardiaque, peu de temps après avoir posté un dernier tweet, le 14 décembre, consacré à ces ultimes heures de labeur. Cette jeune femme, prénommée Mita Diran, se plaignait régulièrement sur son compte twitter de la cadence infernale qui lui était imposée, mais souvent avec humour, en utilisant le hashtag #AgencyLife. Elle racontait par exemple en octobre dernier que « plus tu passes de temps au bureau, plus tu penses à y déplacer ton lit » ou encore il y’a quelques semaines « J’ai passé la moitié de la nuit à écrire et je viens de boucler un rapport de 23 pages avec un mélange de vodka/red bull ».
Une mort attribuée à cette surcharge de travail
La mort de Mita Diran a été attribuée à cette surcharge de travail par son père et par plusieurs de ses collègues. De son côté, l’agence Y&R s’est contentée d’une visite à la famille et de la publication d’un communiqué sur son compte Facebook, précisant que les bureaux seraient fermés le jour des funérailles de la jeune femme.
Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’une mort est liée à la surexploitation d’un salarié dans une agence de publicité. En mai dernier, un jeune chinois du même âge, Li Yuan, décédait suite à un arrêt cardiaque après avoir travaillé jusqu’à 23 heures par jour pendant 1 mois.