Une intelligence artificielle arrive à identifier l’état de santé en analysant la voix
Selon une nouvelle étude, impliquant une intelligence artificielle, la voix des individus permettrait de refléter leur état de santé.
La voix pourrait à l’avenir être un facteur permettant de définir en un clin d’œil votre état de santé. En effet, une nouvelle étude, menée par les cardiologues de la clinique Mayo aux États-Unis et relayée par le DailyMail, est venue démontrer que la façon dont on parle reflète notre état de santé. Pour cela, ils ont réussi à développer un programme informatique d’intelligence artificielle pouvant prédire l’apparition d’une maladie coronarienne en analysant des extraits de 30 secondes de voix de patients.
La voix pour détecter des maladies
Dans les détails, les chercheurs ont constaté que la manière dont les gens parlaient permettait de diagnostiquer plusieurs maladies, telles que des pathologies cardiaques, la maladie d’Alzheimer ou encore Parkinson. L’étude est notamment venue s’appuyer sur un programme informatique d’intelligence artificielle (IA) pour identifier différentes maladies. Cette dernière pouvait ainsi détecter avec précision l’apparition d’une maladie coronarienne en analysant trois clips de 30 secondes de voix de près de 10 000 morceaux de voix.
Cet échantillon d’enregistrement a ainsi permis à l’ordinateur de détecter les problèmes de 80 caractéristiques révélatrices de la voix des patients. Pour cela, elle a analysé plusieurs facteurs, comme les changements de fréquence, de hauteur, de volume et de phrasé qui ne sont pas captés par l’oreille humaine. L’IA est ainsi venue prendre en compte ces différents facteurs chez les 108 patients participant à l’étude et ayant enregistré des échantillons d’eux même en train de lire un texte.
Les résultats montrent notamment que les personnes qui avaient été classées comme « à haut risque » de maladie cardiaque par l’IA disposaient aussi d’angiogrammes suggérant un risque de souffrir de problèmes cardiaques deux fois plus grand que ceux classés comme « à faible risque ». Dans les deux années suivant, ces enregistrements, près de 60 % des patients à haut risque ont été admis à l’hôpital à cause de douleurs thoraciques ou des crises cardiaques, contre 30 % pour les personnes ayant une voix à faible risque.