Tunisie : un policier tué et un autre blessé dans une attaque terroriste
La nuit dernière dans le sud de la Tunisie, quatre terroristes s'en sont pris à une patrouille de policiers, tuant l'un d'entre eux et blessant un autre. Trois des assaillants sont désormais hors d'état de nuire, avec le quatrième en fuite.
L’attaque s’est produite dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 mars dans la ville de Kébili, située dans le sud de la Tunisie. Une patrouille de policiers a été agressée par quatre individus, et le ministère de l’Intérieur tunisien d’affirmer dimanche qu’un officier a été tué et un autre blessé dans ce qui est qualifié d’« attaque terroriste ».
Comme le rapporte 20minutes.fr, les assaillants djihadistes évoluaient à bord de motos munies, selon le ministère, d’« engins explosifs de fabrication artisanale ». Ils ont ouvert le feu sur une patrouille véhiculée de trois hommes à un point de contrôle.
Policiers attaqués en Tunisie : deux terroristes tués
Durant l’échange de coups qui a suivi, outre les deux policiers plus ou moins durement touchés, deux terroristes supposément à l’origine de l’attaque ont été tués. Un troisième a quant à lui été hospitalisé après avoir été grièvement blessé. Le cinquième, dont on ignore à l’heure actuelle sa condition, est pour sa part en fuite et des opérations de ratissage ont été lancées afin de le retrouver.
Un pays où l’état d’urgence reste appliqué
La révolution tunisienne de 2011, également appelée révolution du Jasmin, a été le point de départ de l’émergence d’une mouvance djihadiste à qui l’on attribue quantité de morts sur le sol de Tunisie. Plusieurs dizaines de soldats, policiers et touristes étrangers ont ainsi déjà péri de la main de terroristes.
En juin 2015, un complexe touristique avait été attaqué dans la ville portuaire de Sousse, pour un bilan de 38 morts. En novembre de la même année, un attentat aura été commis à Tunis contre la garde présidentielle, un assaut ayant coûté la vie à 12 agents et depuis revendiqué par Daesh. Les forces tunisiennes continuent de lutter, dans plusieurs régions frontalières, contre des groupes liés à cette organisation ou Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), une situation pouvant expliquer le maintien de l’état d’urgence instauré en novembre 2015.