Travail : la peau serait affectée différemment en fonction du métier exercé
Une nouvelle enquête vient de souligner que certains métiers auraient des effets différents sur la peau.
Les métiers n’affectent pas de la même façon la santé des travailleurs. Outre le facteur de pénibilité, définis par l’INRS comme « une exposition du travailleur à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels liés à des contraintes physiques marquées, un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail », les activités professionnelles ont aussi des conséquences directes sur la peau, d’après une nouvelle enquête menée par la marque de cosmétiques britannique Beauty Pie.
L’impact des métiers sur la peau
Dans les détails, un classement détaillé des effets de différents métiers sur la peau a été partagé par Beauty Pie. Pour cela, un panel de 3 000 personnes provenant de 15 industries différentes a été consulté. Pour chacune d’entre elles, l’entreprise a déterminé les 18 facteurs de « stress cutané » les plus fréquents dans le cadre de leur emploi. Un score sur 100 a ainsi été établi, plus la note est élevée, plus le milieu professionnel a un impact sur la peau.
Les résultats de cette étude montrent ainsi que les professions dans le sport de loisir ou le sport ont enregistré le moins de stress cutané en ayant une note de 34 sur 100. L’entreprise explique ainsi : « L’étude montre que les personnes travaillant dans ce secteur travaillent rarement tard, ne se sentent pas stressées ou mangent rarement des aliments malsains au travail ».
Les métiers de la santé disposent de leur côté d’une note un peu plus élevée à 42 sur 100. Cela est notamment dû au fait que ce secteur d’activité rime souvent avec des facteurs négatifs, comme les longues journées de travail, la fatigue ainsi que des pauses déjeuner loupées.
Les métiers dans les secteurs scientifiques, industriels ou encore pharmaceutiques engrangent de mauvaises notes. Les professionnels y travaillant « sont susceptibles de ressentir des démangeaisons et des irritations en raison de leur exposition à des conditions météorologiques extrêmes ». Le milieu pharmaceutique implique d’ailleurs aussi des journées de travail longues, terminant à des heures tardives.