Tour de France 2014 : Alexander Kristoff vainqueur à Saint-Etienne
Et voici qu'un Norvégien, Alexander Kristoff, brille lors de l'arrivée du Tour de France 2014 à Saint-Etienne, avec une arrivée au sprint.
Avant de s’attaquer à un programme chargé ce vendredi 19 juillet, le peloton du Tour de France devait relier Bourg-en-Bresse à Saint-Etienne. 185,5 km, et, comme de coutume dans cette deuxième semaine du Tour de France, des envies d’échappées pour de nombreux coureurs. Bartosz Huzarski est le premier à lancer une offensive, et un groupe d’une dizaine d’hommes se forme. Le peloton contrôle. Sebastian Langeveld tente lui aussi de partir, alors que la course est lancée depuis 7km seulement ! Gregory Rast, Simon Clarke et David De la Cruz suivent. Le petit groupe peut sortir, mais le peloton se met rapidement en ordre de marche. Avoir un bon de sortie ce jeudi sera difficile.
Si les échappés vont compter jusqu’à 5 minutes d’avance, plusieurs événements vont contrarier leurs plans. Tout d’abord, David De La Cruz rate un virage et met également à terre Sebastian Langeveld. Abandon pour l’Espagnol, tandis que dans le même temps, les équipes de sprinteurs commencent à se positionner à l’avant du peloton, pour revenir sur les fuyards. Langeveld et Clark décident alors de profiter d’une ascension pour partir seuls. La course semble dynamitée, et la puissance du peloton fait fondre l’avance à moins de 2 minutes.
Final au sprint dans les rues de Saint-Etienne
Europcar décide d’envoyer deux hommes en tête de course. Perrig Quémeneur et Cyril Gauthier reviennent sur Simon Clarke, désormais seul devant. L’avance des 3 hommes est fine. Une poignée de secondes alors que l’on se rapproche des 10 km de l’arrivée. Ils sont finalement repris. A quoi va donc ressembler l’emballage final ? Un sprint ? Peter Sagan semble le favori, bien mené par son équipe. Greipel chute et ne peut pas se battre à l’avant. A 500m de la ligne, c’est finalement Alexander Kristoff qui pousse son effort au maximum et résiste à Peter Sagan et à Arnaud Démare le Français. « C’était tout de même un peu nerveux avant le sprint, j’avais peur de me faire enfermer. J’ai perdu mes coéquipiers Paolini et Porsev, puis je me suis rendu compte que Matteo Trentin avait le meilleur train, alors je me suis mis dans sa roue. C’était le bon choix » confie le vainqueur Norvégien du jour.