Toulouse : Un bébé hospitalisé à cause de piqûres de moustiques, le père en colère
Le père de l’enfant regrette la politique de lutte contre la prolifération du moustique menée par la mairie de Toulouse.
Le père de famille avait pourtant alerté la municipalité toulousaine à plusieurs reprises sur la prolifération du moustique dans la Ville Rose.
Des avertissements qui n’ont apparemment toujours pas été entendus, ce qui a valu à son fils d’un an et demi d’être hospitalisé après avoir été piqué par l’insecte.
L’enfant hospitalisé
L’information a été relayée par nos confrères du journal La Dépêche. Le fils d’Antoine a été piqué une première fois par un moustique début juin. Sa joue s’est alors mise à gonfler de manière spectaculaire. Le bambin a reçu ensuite deux autres piqûres à l’oreille et au cou qui se sont infectées.
Le petit garçon a alors fait une violente réaction cutanée et a dû être hospitalisé d’urgence à la clinique Saint-Jean-Languedoc. Le petit garçon y est resté une semaine en observation recevant un traitement à base d’antibiotique pour endiguer l’infection. Finalement, le petit garçon s’en sortira, mais Antoine est bien décidé à ne rien lâcher dans son combat contre les services sanitaires de la Ville Rose.
Combat sur Twitter
Alors que la municipalité demande aux habitants de faire les efforts nécessaires pour éviter les eaux stagnantes, Antoine déplore que cette dernière ne montre pas l’exemple. En témoignent ses nombreux tweets qui recensent les endroits mal entretenus par les services de la ville qui sont autant de « nids à moustiques ».
Hey @jlmoudenc ! Il faut vider l'eau stagnante de nos pots pour pas avoir de moustiques. Qd le faites vous pour vos fontaines abandonnées? pic.twitter.com/DQmlaiILHT
— Antoine Steel (@antoinesteel) July 13, 2017
« On a eu très peur et vous comprenez que je ne lâcherai pas la mairie, le département ou l’ARS, car l’infection subie par mon fils aurait pu être très grave, voire mortelle », a confié le père inquiet à nos confrères.
Ce dernier est bien décidé à ne pas lâcher la mairie de Toulouse, mais également l’ARS et les services départementaux pour qu’enfin, la lutte contre la prolifération des moustiques soit menée à bien.