Tennis : vague de chaleur sur l’Open d’Australie

Le premier Grand Chelem de l'année, en Australie, se déroule sous une chaleur extrême, qui met les joueurs et joueuses à rude épreuve.

Du coté de l’Australie, c’est l’été austral. A Melbourne, le premier Grand Chelem de l’année, qui voit les meilleurs joueurs et les meilleures joueuses s’affronter, se déroule dans des conditions très difficiles, avec des températures plus chaudes que de coutume. Face aux français Benoit Paire, le canadien Frank Dancevic s’est littéralement évanoui, sous les effets de la chaleur. De nombreux joueurs témoignent des difficultés de jouer sous cette chaleur… et ironisent !

Jo-Wilfried Tsonga, 10e joueur du classement ATP, a du livrer une préstation sérieuse, et concise, pour battre Filippo Volandri (7-5, 6-3, 6-3). S’imposer en 3 sets a permis au joueur de s’économiser, et de ne pas trop s’exposer aux conditions météorologiques. “La chaleur rend les déplacements difficiles, tout comme les changements d’appuis. Le plastique des chaussures devient mou, et cela influence la vitesse du jeu. Il faut changer de tee-shirt tous les 6 jeux, sinon il pèse 2 kg !“. Le joueur n’hésite pas à dire qu’il a l’impression de marcher sur des cendres, tant la température est forte.

Des matchs annulés à l’Open d’Australie ?

La chaleur extrême peut-elle mener à l’annulation de certaines rencontres ? Il existe, dans le domaine du tennis, des règles précisent qui peuvent mener à l’annulation d’un match. Pour l’heure, les organisateurs du tournoi indiquent que le taux d’humidité faible permet de maintenir l’organisation des matchs dans de bonnes conditions. C’est en effet en utilisant le wet bulb globe temperature (WBGT), qui prend en compte la température, l’humidité, et le rayonnement solaire, que la décision est pour le moment prise. Les joueurs et les joueuses de tennis professionnels sont habitués à des conditions difficiles, et savent que l’Australie est traditionnellement une étape chaude de la saison. Les footballeurs réussiront-ils à tenir, eux, face à la chaleur du Qatar en 2022 pour la Coupe du Monde ?