Spécialistes : des délais d’attente moins longs qu’imaginés ?
Une étude révèle que les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous chez un praticien sont moins longs que ce que l'on pourrait croire.
Alors qu’on pouvait penser que le facteur déterminant dans le renoncement des Français à l’accès aux soins était l’aspect financier, il n’en serait finalement rien. La principale raison serait, en effet, des délais d’attente estimés trop longs. Des chercheurs se sont penchés sur la question pour en vérifier le fondement.
Les résultats de cette étude menée par la start-up Keldoc viennent de nous être rapportés par Le Parisien. Et ils ne s’inscrivent pas vraiment en faveur de l’idée manifestée par une majorité de Français. Ainsi, à l’échelle nationale, 27% des ophtalmologistes (sur un total de 2 224) peuvent accorder un rendez-vous dans le mois suivant la demande.
Délais d’attente : des ophtalmos, dermatos et gynécos rapidement accessibles
Ces praticiens sont, à l’inverse, un peu moins nombreux (25%) à vous demander de patienter plus de deux mois pour une consultation. Il est également assez aisé d’obtenir un rendez-vous chez le dermatologue et le gynécologue en moins de trente jours. Les ORL sont quant à eux les spécialistes dont les délais d’attente s’éternisent rarement au-delà d’un mois.
De nouveaux patients victimes de refus
On apprend également qu’une certaine frange de médecins installés en province, où les délais d’attente sont particulièrement prononcés, ne sont pas favorables à accueillir de nouveaux patients. Dans le cas des ophtalmologistes, ils sont ainsi environ 17% à refuser un rendez-vous à une personne qu’ils ne suivent pas. Et plus de 15% des gynécologues de ces zones déclinent pour leur part une consultation avec une nouvelle patiente.