Seine-et-Marne : armés, un père et son fils menaçants neutralisés dans un TGV
Samedi soir, un TGV parti de Paris pour rejoindre Marseille a été immobilisé à Marolles-sur-Seine, en Seine-et-Marne, le temps de neutraliser un père et son fils qui menaçaient d'autres passagers.
Ce TGV, très exactement parti de Paris-Gare-de-Lyon (Paris) à 20h37 pour rejoindre la gare de Saint-Charles à Marseille (Bouches-du-Rhône), n’a pas dû arriver à l’heure initialement prévue. Parce que la présence d’apparents perturbateurs a contraint la police à immobiliser le train à Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne).
Les autorités, rapportent nos confrères du Parisien, ont été prévenues par un contrôleur qu’un père et son fils, armés d’un poing américain et d’un couteau, étaient en train de menacer les passagers d’une autre voiture. Après que le TGV a été arrêté, des policiers équipés pour leur part de fusils d’assaut ont embarqué et remonté le couloir central jusqu’à arriver devant les deux suspects.
Avec un poing américain et un couteau, un père et son fils menaçaient les passagers d’un TGV
Un proche de l’enquête indique que l’intervention a eu lieu dans une “configuration antiterrorisme”, et une source proche du dossier de souligner que les forces de l’ordre avaient reçu un entraînement ciblé sur ce genre d’intervention quinze jours plus tôt.
Il était aux environs de 21h35 quand les membres présents de la brigade anticriminalité de Montereau-Fault-Yonne ont neutralisé l’homme de 57 ans et son fils de 25 ans. Des suspects qui portaient sur eux les armes mentionnées plus haut. Leur évacuation a été accompagnée par des applaudissements de la part des autres passagers.
Des suspects apparemment en proie à des soucis psychiatriques
Saisie du dossier, la police judiciaire de Versailles a requis que ses collègues de Marseille lancent une perquisition au domicile des suspects. Si rien d’interpellant n’y a finalement été retrouvé, la femme du quinquagénaire et mère du jeune homme a indiqué que les deux hommes connaissaient de lourds problèmes psychiatriques.
Hospitalisés d’office à Nemours, le père et son fils ne font certes depuis l’objet d’aucune plainte, mais le parquet de Fontainebleau les poursuit néanmoins pour “violences avec armes”.