Salon de l’Agriculture : l’alcool coule à flot, ce qui inquiète les exposants

Photo d'illustration. Un lendemain de soirée difficile. Pixabay
Cette année particulièrement, de nombreux visiteurs arpentent les allées du salon de l'agriculture en ayant visiblement trop forcé sur la bouteille.
Ce samedi 25 février s’ouvrait le très attendu Salon de l’Agriculture au parc des Expos de Paris. Un évènement qui déplace les foules chaque année, mais qui, en ce cru 2023, voit un phénomène atteindre des proportions inquiétantes. En effet, de plus en plus de visiteurs ont une consommation excessive d’alcool, ce qui n’est pas sans poser de nombreux problèmes.
Trop de gens alcoolisés au Salon de l’Agriculture
Le Salon de l’Agriculture est connu pour son ambiance festive et la possibilité de profiter de nombreux produits locaux et du monde dans certains pavillons. Cette année, cette ambiance bonne enfant serait devenue un peu plus dérangeante à cause d’un grand nombre de visiteurs trop alcoolisés.
Selon plusieurs exposants interrogés par nos confrères de France 3, le phénomène se serait amplifié cette année.
« Juste pour se saouler »
C’est notamment le cas de cet exposant en vin du Jura qui trouve que depuis l’ouverture de ce samedi 25 février « C’est un peu compliqué, je trouve que ça devient une beuverie ». Un contexte qui rend la commercialisation et la présentation des produits compliquées ce qui est pourtant l’objectif premier du salon pour ces producteurs.
Si d’ordinaire, les festivités du salon sont traditionnellement organisées à la fin de la journée entre les exposants, elles commencent très tôt cette année. « Le salon a ouvert à 9 heures, une demi-heure plus tard ils étaient déjà en train de boire du rouge », précise un autre exposant à nos confrères.
Des cadavres de bouteilles de partout
Sur place, les traces de cette consommation excessive d’alcool sont partout. Des cadavres de bouteilles sont abandonnés partout dans les allées et sur le sol du salon. Il suffit de faire quelques mètres pour croiser la route de visiteurs ayant visiblement forcé sur les dégustations.
Les organisateurs du salon constatent eux-mêmes que le phénomène s’est amplifié cette année : « On se croirait au Hellfest, ce n’est pas possible. » déplore l’un des employés du CENECA. Des modifications pourraient avoir lieu dans les prochaines éditions, car selon l’organisateur, cette recrudescence de la consommation d’alcool aurait pour conséquence de faire partir les familles très tôt dans la journée.