Saint-Brieuc : il découvre près de 73.000 francs en billets en rénovant son appartement
Il y a de cela environ deux semaines, un homme d'une trentaine d'années a découvert des liasses de billets de banque alors qu'il rénovait son appartement à Saint-Brieuc. Sauf qu'il s'agissait de francs, qui ne sont désormais plus échangeables contre des euros.
Ces faits se sont déroulés il y a environ deux semaines dans une habitation de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor. Ivory, un homme d’une trentaine d’années, venait d’y acheter un appartement qu’il s’efforçait depuis de rénover. C’est alors qu’une surprise a littéralement plu à ses côtés, comme il l’a raconté à Ouest-France : “Alors que je travaillais à l’étage pour pouvoir mettre des fenêtres dans des sous-pentes, des billets cachés entre la laine de verre et le contre-plaqué, commencent à tomber à mes pieds par dizaines. Cela n’arrêtait pas de tomber, j’hallucinais !”
Il découvre près de 73.000 francs… qu’il ne peut plus échanger
Notre homme a compté les billets et a compté 72.900… francs. Et c’est bien là le problème, qu’Ivory n’a pas réalisé sur le coup :“Sur le moment j’étais surpris, heureux de ma découverte et c’est à froid que j’ai réalisé que c’était des francs et que je ne pouvais plus les échanger depuis 2012.” Nos confrères ont fait le calcul : si cette découverte avait été faite il y a minimum sept ans, Ivory aurait pu se retrouver avec 11.113,53 euros supplémentaires.
“Au pire des cas, je pourrais tapisser mes nouvelles toilettes avec”
“Je n’ai pas encore été voir la Banque de France, étant donné que l’on ne peut plus les échanger”, ajoute Ivory. “On a pensé à les vendre à des collectionneurs, mais j’ai appris qu’ils s’intéressaient surtout à certains numéros. Et puis, en rigolant, je me suis dit qu’au pire des cas, je pourrais tapisser mes nouvelles toilettes avec.” Ces francs pourraient faire partie des derniers à avoir été imprimés. Quant à l’origine de ces liasses, Ivory et sa compagne se sont imaginés un scénario délictuel : “Ce qui m’a étonné, c’est l’état des billets : on dirait qu’ils n’ont jamais servi. Leur séjour sous les toits ne les a quasiment pas attaqués et surtout on a l’impression qu’ils ont peu, voire pas servi. Avec ma compagne, nous avons pensé à des billets volés, qui auraient été cachés par les auteurs d’un hold-up.”